NPA Loiret

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Le NPA et Philippe Poutou soutiennent les revendications sociales du « Convoi de la liberté » et dénoncent toute interdiction de manifester !

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Héritier du mouvement des Gilets jaunes, le « Convoi de la liberté » est passé par Paris.

Ses revendications principales portent sur le pouvoir d’achat et la levée du pass sanitaire et vaccinal. Depuis longtemps le NPA et Philippe Poutou participent des luttes pour la redistribution des richesses et la défense des libertés et des droits collectifs et individuels. 

Ultra-libéral et répressif, le macronisme porte constamment une double offensive sur ces questions, et nous soutenons tout mouvement social qui s’y oppose. Nous dénonçons une nouvelle entrave à la liberté de manifester. De plus, n’ignorant pas ce qui avait été aussi colporté pour salir le mouvement des Gilets jaunes, nous nous méfions des caricatures en cours au sujet de ce que porte le convoi. Nous rappelons simplement que nous sommes pour la vaccination et que nous combattons la récupération par l’extrême droite.

Insulte toujours : après que Macron se justifie d’« emmerder » les gens, Darmanin parle à présent de « chienlit », puis prétend calmer la colère déclenchée… à coups d’interdiction de manifester et de renforts policiers ! Pour nous c’est bien là le résumé de toute la politique de ce gouvernement de casse et de mépris social. Plus qu’à Bruxelles, il nous semble qu’il est donc légitime d’aller les « emmerder » là où ils sont.

Blindés, camions à eau… Macron a mis Paris en état de siège pour réprimer le « convoi de la liberté »

Tracteurs anti-barricades, blindés de la gendarmerie, camions-grue, interdiction de manifester : l’Etat répond une nouvelle fois à la contestation par la répression.

Malgré près de 8.000 policiers mobilisés samedi 12 février des milliers de véhicules venus de toute la France ont pu pénétrer dans Paris ! Des milliers de manifestantEs ont sillonné les Champs Elysées et place de la Concorde et autour de l’Arc de Triomphe à la grande rage des policiers venus pour casser du manifestant. Des dizaines d’interpellations, des dizaines de contraventions, l’utilisation encore une fois et massivement de grenades lacrymogènes n’ont pu venir à bout de la détermination pacifique des nouveaux gilets jaunes !

Encore une fois celui qui donne des leçons de démocratie au monde MACRON montre sa façon de concevoir comment il faut traiter les populations ! C’est ici aussi le renforcement de l’Etat Policier !

Le convoi de la liberté sillonne le Centre-Val de Loire avant de partir pour Paris

Écrit par Thomas Hermans avec Nathanaël Lemaire et Christine Launay

Le convoi doit atteindre Paris pour protester contre les mesures sanitaires (photo prise à Vichy le 11 février). • © Denis Charlet/AFP

Depuis Tours, les participants au convoi de la liberté sont passés par Blois avant d’atteindre Orléans peu après 18h, avec plusieurs heures de retard sur leur programme. Prochaine destination : Paris, pour protester contre les restrictions sanitaires.

Ils sont partis de bon matin, ils sont partis sur les chemins. Les participants au « convoi de la liberté », arrivés ce jeudi 10 février au soir à Tours, on repris la route ce matin. Direction Orléans, où un grand regroupement est prévu.

Car, sur le parking de Cap Saran, les convois venus de Bayonne et Bordeaux, de Toulouse et Limoges, et de Montpellier et Clermont-Ferrand devaient fusionner en un, avant de prendre la route de Paris. Bien qu’interdits de manifester par la préfecture de police, les participants ont bien l’intention de rejoindre la capitale pour protester contre les restrictions sanitaires.

« Ca fait chaud au cœur« 

Cette nuit, certains ont logé sur le parking de l’espace Malraux, à Joué-lès-Tours, où un ravitaillement en vivres leur était proposé par des supporters locaux, la solidarité s’organisant notamment via Facebook et Telegram. Un petit déjeuner copieux avec café, thé et viennoiseries, après une nuit compliquée. À quelques mètres de la rocade tourangelle, « le plus dur, c’est de trouver le sommeil entre les klaxons de soutiens, témoigne un manifestant encore un peu embrumé. Ca klaxonne toute la nuit parce qu’on est assez visibles, ça fait chaud au cœur. » Venu de Bordeaux, il se souvient avec bonheur des « gens qui nous acclamaient […] dans les petits villages« . 

Les participants au convoi de la liberté se sont réveillés après une nuit très fraîche sur un parking au bord de la rocade de Tours ce vendredi 11 février. • © France 3 Centre-Val de Loire

Le réveil est dur et un peu frais, mais les rencontres réchauffent. « On vient tous de loin, on se connait pas, on se voit peut-être qu’un quart d’heure, une demie heure, mais c’est très fort et c’est très important« , se réjouit un autre « convoyeur ». En plus des vivres, la solidarité s’organise aussi pour fournir du carburant à ceux qui n’en auraient pas les moyens.

Objectif : « revendiquer »

Le convoi de la côte atlantique devait partir de Tours ce matin vers 10h. Finalement, le départ a pris du retard, et ce n’est que vers 13h30 qu’il est arrivé à Blois, après un passage à Amboise. Sur le parking du Jardiland de La Chaussée-Saint-Victor, des blésois viennent se greffer au cortège, ne serait-ce que le temps d’adresser leurs soutiens à ceux qui ont Paris en ligne de mire. « Pendant le confinement, on m’a empêchée d’aller dans la rue, alors que c’est un espace commun, où on a toujours pu gueuler et dire ce qu’on avait à dire« , explique Dorothée, lycéenne en terminale à Blois. Aujourd’hui, elle a pu le dire.

Évitant les autoroutes, les participants ont ensuite privilégié les petites départementales pour rallier Orléans. Ce qui les a amenés à faire un détour par La Ferté-Saint-Aubin. Le départ depuis Saran vers Paris devait s’effectuer à 16h… C’est raté. Ce n’est qu’après 18h que les premiers (nombreux) participants ont atteint la capitale du Loiret. Dernière étape avant Paris.  

Les convois de la liberté ont fait étape à Orléans avant d’aller manifester à Paris

Les convois de la liberté ont fait étape dans l’agglomération orléanaise ce vendredi soir, à la veille d’un rassemblement à Paris pour protester contre les restrictions sanitaires liées au Covid-19, inspiré du mouvement des routiers canadiens bloquant la capitale Ottawa.

Entre 300 et 400 personnes se sont rassemblées sur le parking de la base de loisirs de l’île Charlemagne à Saint-Jean-le-Blanc. Camping-cars, bus, camion-benne et voitures ont déferlé sur le parking aux environs de 18 heures, à grand renfort de klaxons et accueillis par des centaines de personnes.

L’endroit était le point de ralliement de plusieurs villes du sud : Perpignan, Bayonne, Pau ou encore Nice.

Les véhicules des convois de la liberté décorés de slogans

Les véhicules des convois de la liberté décorés de slogans © Radio France – Olivia Cohen

Une liesse contagieuse

Certains viennent de très loin. Xavier, agriculteur près de Toulouse, venu avec sa belle-fille à bord de son camion-benne, n’avait pas prévu de se rendre à Paris : « Au début, on voulait juste se rendre au rassemblement de Toulouse, et puis on est allés jusqu’à Cahors et on est ce soir à Orléans. »

Ils ont roulé tous les deux plus de 500 kilomètres, dans une « liesse » contagieuse : « C’est ce qui nous a poussés à faire la route, c’est une atmosphère très particulière, les gens tout comme les forces de l’ordre sont solidaires. Certains nous ont même donné des espèces pour qu’on puisse continuer à faire le plein, pour nous soutenir. »

Xavier se laisse porter : « On ne sait pas jusqu’où on va aller, peut-être Bruxelles, en fonction de notre état. »

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