NPA Loiret

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HÔPITAL  DAUMEZON  APPEL  A  LA  GREVE  POUR  LE  27  JUIN et  COMPTE RENDU DE L’ACTION DE GREVE DU 17/06/22 

Les personnels se sont rassemblés à l’entrée de l’hôpital ce matin pour alerter sur la dramatique situation à l’EPSM pour les patients et les personnels et porter leurs revendications.
Les représentants du personnel sont allés porter une déclaration au CTE et n’ont pas siégé.
Un communiqué de presse avait été adressé aux médias. La presse est venue rencontrer les personnels pour échanger. Un article à paraître dans la République du Centre.
Les personnels décident :
– de poursuivre la mobilisation avec un nouveau rassemblement le lundi 27/06 à 8h45 devant l’entrée de l’établissement à l’occasion de la tenue de la réunion du Conseil de Surveillance.

Un préavis de grève pour cette journée a été déposé.
– une AG des personnels mardi 21/06 à 14h30 devant les locaux syndicaux pour organiser l’action du lundi, la répartition pour une distribution d’un tract à la population alertant sur la situation et appelant au soutien…
– un nouveau contact avec les médias pour leur présence à notre
rassemblement le 27/06.
– de poursuivre la communication et l’alerte auprès des élus et des associations de patients/familles.
Toutes les catégories professionnelles unies pour une réaction à la Hauteur des Enjeux !!!!!
Montrons notre détermination ! Soyons tous grévistes, assignés gréviste ou présents au rassemblement sur repos

Risque de surchauffe à l’hôpital Daumézon de Fleury-les-Aubrais, spécialisé dans les soins psychiatriques

Une vingtaine d’agents ont dit stop à la casse et à la pénurie organisée en psychiatrie.

Une vingtaine d’agents ont dénoncé ce vendredi 17 juin la fermeture programmée, en août, d’une structure d’hospitalisation de 25 lits de crise. La faute au manque de personnel. Une situation qui irrite les syndicats et que la direction subit, au détriment de la prise en charge des patients. 

Ce vendredi 17 juin, à l’appel de la CGT et de Sud, une vingtaine d’agents de l’ESPM (Établissement public de santé mentale) Georges-Daumézon, à Fleury-les-Aubrais, ont étalé leur mécontentement à l’entrée du site.

A 8 h 45, ils se sont réunis et ont dénoncé la décision de fermer une structure d’hospitalisation de 25 lits de crise en août. Avec, parallèlement, des structures de soins extérieures qui sont débordées. « Cette pénurie est organiséeorchestrée. Avec cette fermeture, les dispositifs de soins sont cassés« , regrette Sandrine Guillet, la secrétaire CGT de Daumézon. « Nous n’avons pas de moyens. Nous lançons cette alerte car nous sommes dans une impasse. Notre réalité est dramatique et nous avons des difficultés de recrutement. »

« Un cercle vicieux qui se transforme en chaos »

La syndicaliste pointe du doigt l’inflation de situations impossibles à gérer, de surcroît avec des troubles psychiques à soigner et d’une nécessaire stabilité à atteindre dans le relationnel patient-soignant : « Nous avons des craintes à propos d’autres structures, à Daumézon. Les demandes sont exponentielles. Nous sommes dans un cercle vicieux qui se transforme en chaos. Un constat qui va au-delà de notre établissement. La psychiatrie est le parent pauvre du monde de la santé. »

Elle estime que les droits des salariés sont reniés et que cela engendre une culpabilité lorsqu’il faut toujours compenser des manques d’effectif récurrents. En effet, si des postes sont créés, ils ne trouvent pas de preneurs faute de candidats. « Nous sommes dans un désert médical. Nous manquons de professionnels et nous avons un problème d’attractivité« , ajoute Sandrine Guillet. « Il faut augmenter les salaires et prendre en compte la pénibilité. » 

De son côté, Jean-Yves Boisson, le directeur de l’EPSM, reconnaît ne pas avoir pris la décision de fermeture des 25 lits, en août, de gaieté de cœur. Tout en précisant que d’autres lits ont été ouverts, ailleurs, dans l’établissement. Mais le solde est toujours négatif. Il y a 18 lits en moins. Sur les quatre unités de crise, deux « fermées » et deux « ouvertes » au regard des pathologies des patients, c’est l’une des deux « ouvertes » qui fait l’objet de la mesure, en août.  « Cette dernière a été validée après proposition de la CME (commission médicale d’établissement) et de la direction des soins car on n’a pas de médecins et peu d’agents« , détaille le directeur. « Cette baisse de l’offre de soins est dommageable mais conjoncturelle. En septembre, cette unité va rouvrir.

« On subit ce que dénoncent les partenaires sociaux »

Au sujet de la pénurie organisée et orchestrée, Jean-Yves Boisson estime que le problème de recrutement est connu de très longue date : « Aujourd’hui, nous y sommes. On subit ce que dénoncent les partenaires sociaux. Je rappelle qu’il faut compter trois ans pour former un infirmier. »

Par ailleurs, un nouveau rassemblement est prévu le lundi 27 juin, toujours à 8 h 45.

Accueil. Un nouvel accueil d’urgence, avec des lits, est en train d’être construit à l’entrée de Daumézon. Un chantier qui fait sourire jaune les agents en grogne : « L’ouverture est prévue pour janvier 2023, mais qui va travailler dans cette nouvelle structure ? » Jean-Yves Boisson, le directeur, a fait savoir à son autorité de tutelle que cet accueil n’ouvrirait que s’il avait le personnel nécessaire. Ce qui est loin d’être le cas à l’heure actuelle.

Alexis Marie La République du Centre

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