NPA Loiret

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ORLEANS : Philippe Poutou de passage sur le piquet de grève devant la laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel puis au cinéma des Carmes pour le film « il nous reste la colère » !

Avant la projection du documentaire « Il nous reste la colère » au cinéma Les Carmes, à Orléans, ce jeudi 1er juin, la figure politique du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) est allé à la rencontre des grévistes de la laiterie afin de leur apporter son soutien, de donner un coup de projecteur sur leur mouvement et de faire pression sur le patron.

Ce jeudi 1er juin, Philipe Poutou, la figure politique du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) et candidat à la dernière élection présidentielle, est venu apporter son soutien aux grévistes qui se trouvent devant la laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel où un mouvement de contestation dure depuis plusieurs jours. 

Sa venue ne soit rien au hasard puisque ce jeudi soir, il présente le documentaire « Il nous reste la colère » au cinéma Les Carmes, à Orléans. « Pour la 66e fois », énumère Philippe Poutou. « Il est sorti en 2022. »

Le pitch de ce documentaire : en 2011, les ouvriers de Ford à Blanquefort sauvent leur usine et ses mille emplois. La joie de la victoire laisse rapidement place à de nouvelles craintes de fermeture. Celles-ci finissent par devenir une réalité, jusqu’à l’arrêt définitif des chaînes de montage en 2020. Il nous reste la colère retrace leur dernière année de combat, dressant le portrait d’un groupe emmené par Philippe Poutou.

Aux côtés des salarièEs en lutte !

Arrivé à Saint-Denis-de-l’Hôtel avec quelques militants orléanais, le leader du NPA s’est entretenu avec Abdelak Ahamaidi, le représentant de la CGT au sein de la laiterie, afin de prendre la température. Selon l’union départementale de cette même CGT, une baisse de 2.500 euros de la prime d’intéressement et de participation est à l’origine de la grève. « On est dans l’impasse. Le patron (Emmanuel Vasseneix) est dans le diviser pour mieux régner. Les gens (les autres salariés) ont peur de parler. On est avec vous, mais on ne peut pas faire grève », confie Abdelak Ahamaidi à Philippe Poutou.

En aparté, Salomé, une militante NPA, confie : « Nous sommes là pour apporter un coup de projecteur sur cette mobilisation et mettre la pression sur la direction. C’est aussi l’occasion pour Philippe de rencontrer des gens qui sont en lutte. »

En effet, le porte paroles du NPA estime qu’il y a beaucoup de gens qui sont en colère en France, mais tous n’ont pas la force de se battre : « Pourtant, il faut se mobiliser contre l’exploitation et la maltraitance. Ici, il faut fragiliser la position du patron pour retourner la situation. »

Il fait le lien avec ce cas de figure et le documentaire sur la bataille qu’il a menée à Blanquefort : « Pour montrer comment on arrête de perdre et que la lutte des classes est possible. »

La CGT a demandé, ce vendredi 2 juin, à la préfecture du Loiret et à la direction régionale du travail « d’engager de véritables négociations ». Dans l’attente d’une réponse, une assemblée générale se tiendra lundi midi.

Statu quo, ce vendredi 2 juin, pour les grévistes de la Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel, la direction ne répondant pas aux revendications de la CGT (qui demande notamment une augmentation salariale de 300 euros bruts).

Les négociations annuelles obligatoires ont, en effet, été signées, le 22 mai, avalisant des augmentations de 5,5 à 9 %, avec le syndicat représentatif, à savoir la CFDT.

Au onzième jour de grève, cependant, les grévistes, soutenus par l’union départementale de la CGT, ont envoyé un courrier à la préfecture du Loiret, à la direction régionale du travail et à la fédération CGT agroalimentaire et forestière. Ils sollicitent leur médiation.

Ils demandent plus précisément la tenue d’une table ronde « afin de sortir de la situation de blocage et d’engager de véritables négociations pour sortir de ce conflit social par le haut. »

Dans l’attente d’une réponse, les grévistes convoquent, quoi qu’il en soit, une assemblée générale, lundi 5 juin à 12 heures, sur le piquet de grève, « afin de décider des suites de la mobilisation ».

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