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Retraites : ces six mois qui ont tout chamboulé. (Médiapart)

Le mouvement social s’achève sur un retrait, mais pas celui espéré. Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) a retiré, jeudi 8 juin, sa proposition d’abrogation de la réforme des retraites, torpillée la veille par la présidente de l’Assemblée nationale. Ce texte était le dernier (mince) espoir auquel s’accrochaient encore des opposant·es à la loi, promulguée mi-avril. Triste ironie après six mois de mobilisation et la promesse, sur les banderoles, de tenir « jusqu’au retrait »

Le mouvement social a tenu bon. Il a secoué la rue, fait tanguer le gouvernement et le Parlement, mais n’est jamais parvenu à faire reculer l’exécutif, pas même d’un millimètre, sur cette réforme des retraites. « Le match […] est en train de se terminer, qu’on le veuille ou non »,a lâché Laurent Berger, le futur ex-leader de la CFDT – il passera la main à Marylise Léon le 21 juin – au départ de la quatorzième journée nationale d’action, mardi 6 juin. Et sans nul doute, la dernière. Du moins, sous cette forme. 

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Emmanuel Macron a réussi à mener à bout sa réforme… mais à quel prix ? © Photo illustration Sébastien Calvet / Mediapart

Solide, unie et déterminée depuis janvier, l’intersyndicale s’est révélée impuissante face à un exécutif inflexible. La stratégie des manifestations à répétition et du nombre – avec un record historique le 7 mars, entre 1,3 et 3,5 millions de personnes dans les rues – n’a pas payé. Ce mode d’action a régulièrement été interrogé par les partisan·es d’une plus franche radicalité, lassé·es des journées de mobilisation « saute-mouton » sur le calendrier, avec des manifestations qui se suivent et se ressemblent. « Une stratégie de la défaite », assènent les critiques. 

Comme Mediapart l’a raconté, la mobilisation est restée forte dans la rue, mais faible dans la grève. Quelques professions et secteurs se sont distingués : raffineries, éboueurs, électriciens et gaziers, cheminots… Mais l’économie n’a pas été bloquée, et rien n’a rendu le monde du travail ingouvernable

« En termes de mouvement visible et fort, qui empêche le pays de fonctionner normalement, on n’a pas franchi ce cap qu’on aurait espéré franchir le 7 mars », concédait, sur notre plateau, le secrétaire général de la FSU, Benoît Teste. Les syndicats avaient appelé ce jour-là à mettre « la France à l’arrêt ». Mais la grève reconductible, espérée par les militant·es les plus résolus, n’a pas pris. Nombre de salarié·es ont posé des jours ou des heures de grève pour garnir les cortèges, sans impact majeur pour la production.

L’aveuglement coupable du pouvoir

Du point de vue de l’exécutif, la vague sociale n’a pas été moins violente. Et ce d’autant plus que les soutiens du chef de l’État n’ont cessé de la minimiser. Le 11 janvier, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, exhibe son optimisme : « On ne se projette pas dans l’idée d’une mobilisation massive. » Les manifestations du 19 janvier mettent un à deux millions de personnes dans la rue mais le camp présidentiel n’en démord pas.

En aparté, Stanislas Guerini, le ministre de la fonction publique, invite un jour à « regarder de près » les taux de mobilisation dans son secteur. « Il y a moins de grévistes que ce qu’on pouvait attendre », se félicite-t-il. Un de ses collègues appuie : « On n’a pas le sentiment d’une focalisation de l’opinion. Les gens sont sur d’autres sujets, on entend assez peu parler de retraites. »

L’aveuglement collectif du pouvoir est inspiré par l’Élysée, qui abreuve les cabinets d’éléments de langage de cet acabit. Quand la colère du pays devient difficile à nier, les stratèges du pouvoir font le pari que la résignation l’emportera. Un jour, un ministre s’épanche face à quelques journalistes : « Vous avez raison, les Français sont contre la réforme mais si vous regardez bien les sondages, ils sont tous persuadés qu’elle finira par passer. Et ça, pour nous, c’est important. »

Emmanuel Macron fait de cette stratégie sa ligne de conduite pour sortir de l’ornière. Dès le 17 janvier, il convoque une poignée d’éditorialistes à l’Élysée pour distiller son message dans les grands médias. « Je ne reculerai pas », leur dit-il. Dans Le Figaro, le lendemain, cela devient : « Au choc de la rue, il oppose la légitimité des urnes et la clarté du mandat reçu. » Le jour de la manifestation, en déplacement en Espagne, il en remet une couche, assurant qu’il compte mener à bout une « réforme démocratiquement validée ».

L’exhibition de la détermination présidentielle ne suffit pourtant pas à éteindre la contestation. Les journées de mobilisation s’enchaînent et les cortèges s’épaississent à mesure que le gouvernement patine en voulant démontrer le bien-fondé de sa réforme. Il use d’un argumentaire truffé de mensonges et de contrevérités. Les pensions à 1 200 euros sont une illusion et la réforme « plus protectrice » pour les femmes, une fumisterie

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L’intersyndicale lors de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, le 7 mars 2023. © Photo Laurent Hazgui pour Mediapart

Le 23 janvier, après l’adoption du texte en conseil des ministres, Olivier Dussopt dissimule mal son embarras face à l’étude d’impact de la réforme, démontrant que le report de l’âge de départ sera plus marqué pour les femmes. Le ministre du travail est ébranlé et ce n’est que le début. Il est mis KO debout trois semaines plus tard à l’Assemblée nationale, bien incapable d’expliquer au socialiste Jérôme Guedj le chiffrage des personnes concernées par la revalorisation du minimum contributif.

Outre ce joli coup du député de l’Essonne, la démocratie parlementaire ne sort pas grandie de cette longue séquence sur les retraites. Elle sera au contraire la victime collatérale de cette bataille homérique débutée à l’hiver. Depuis des semaines, la coalition de gauche, qui s’est longuement déchirée sur l’affaire Quatennens, ronge son frein, avide de lutter contre cette loi « injuste » et impopulaire, et qui s’oppose à l’une des mesures identitaires de Jean-Luc Mélenchon pendant la présidentielle – la retraite à 60 ans.

Dès le mois de décembre, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), qui pressent que la mobilisation sociale sera massive, fourbit sa stratégie pour croiser le fer dans l’hémicycle du Palais-Bourbon. La gauche le sait déjà : le combat sera difficile. 

À l’Assemblée, Mélenchon s’en mêle

Certes, le camp présidentiel ne dispose pas de majorité absolue à l’Assemblée : non seulement il ne peut pas compter sur la droite Les Républicains (LR) dont le groupe de député·es, conglomérat d’autoentrepreneurs politiques, est imprévisible ; mais même chez les député·s Renaissance, ils sont de plus en plus nombreux à avouer leur malaise vis-à-vis du projet gouvernemental.

Mais le cadre législatif a été verrouillé par l’exécutif, qui a placé la loi dans le cadre d’un projet de loi de finances, ce qui ouvre la voie à un examen accéléré au Parlement et surtout à un recours simplifié au 49-3. À ce moment-là, malgré, déjà, quelques signaux contradictoires envoyés par La France insoumise (LFI), la Nupes envisage encore d’aborder frontalement le cœur de la bataille, l’article 7 sur le recul de l’âge à 64 ans. François Ruffin, désigné chef de file LFI sur le sujet, le glissera à plusieurs oreilles : il faut aller au vote sur l’article 7.

L’examen du texte commence dans un hémicycle dès le premier jour au bord de la rupture. Quand le Rassemblement national (RN), tout à sa stratégie de « notabilisation », se fait d’une discrétion de violette et dépose très peu d’amendements, les Insoumis chauffés à blanc comptent bien appliquer leur stratégie : importer dans l’institution la colère du mouvement social. 

La sortie de Jean-Luc Mélenchon jettera en tout cas un froid polaire sur la Nupes, mais aussi dans l’intersyndicale, où Laurent Berger critique ouvertement la stratégie insoumise.

Les député·es LFI, désireux de subvertir un jeu parlementaire déjà pipé déposent des milliers d’amendements. Les communistes, les socialistes et les Verts, qui souhaitaient des débats « sans esclandre », en sont pour leurs frais. Le contraste avec le groupe socialiste, qui se montre moins volubile tout en dévoilant les mensonges d’Olivier Dussopt, est patent. 

La dernière ligne droite de l’examen du texte ouvre une crise interne à gauche en plein dilemme sur le vote sur l’article 7, auquel Jean-Luc Mélenchon, qui se montre plusieurs fois au Palais-Bourbon, est hostile. Persuadé que le retrait du texte sera obtenu par « la mobilisation des masses », il avoue, en privé, préférer « embourber » le pouvoir que de prendre le risque d’une défaite dans l’hémicycle qui pourrait sonner le glas du mouvement social.

L’avant-dernier jour des débats, ceux-ci font rage au sein de la Nupes. Les socialistes ont refait les comptes : la victoire est à portée de main. Les fidèles de Jean-Luc Mélenchon refusent. « Pourquoi se précipiter à l’article 7 ? Le reste de la loi ne compte pas ? Hâte de se faire battre ? », tweete l’ex-candidat à la présidentielle. Le lendemain, l’examen s’achève, sans vote, et avec un ministre du travail qui conclut, rouge de colère, par un curieux « Personne n’a craqué ! », aux airs d’appel au secours.

La sortie de Jean-Luc Mélenchon jettera en tout cas un froid polaire sur la Nupes, mais aussi dans l’intersyndicale, où Laurent Berger critique ouvertement la stratégie insoumise. Elle donnera aussi du grain à moudre à la majorité, trop contente de pouvoir faire porter au chef des Insoumis le chapeau de l’obstruction, alors qu’elle voulait, elle aussi, échapper à ce vote à haut risque pour le pouvoir. « Ça a été l’erreur de la gauche : si on était allés au vote, on aurait perdu », affirmera, quelques semaines plus tard, un député de Renaissance. 

Le 49-3 rallume l’incendie social

L’épisode suivant amène le texte au Sénat, où son examen devient une formalité, avec la participation active de Gérard Larcher, le président LR de l’institution, qui facilite la tâche du gouvernement en activant le « vote bloqué », une procédure qui réduit la fenêtre d’opposition à peau de chagrin. Le texte est adopté, mais c’est son retour à l’Assemblée nationale que craint le pouvoir. Durant des jours, chaque camp compte et recompte.

À l’Élysée, Emmanuel Macron convoque les siens à trois reprises en moins de vingt-quatre heures. Avant le déjeuner, il leur lance un dernier ultimatum : « Dites-moi si ça passe. » Alors que les parlementaires poussent au vote, tout comme le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, le chef de l’État se range à la position majoritaire. Quelques minutes à peine avant le début de la séance, il acte l’utilisation du 49-3 et convoque un conseil des ministres en urgence.

Au Palais-Bourbon, la majorité est tétanisée et la gauche est ulcérée. Vent debout, les député·es de la Nupes sifflent copieusement Élisabeth Borne, chantent La Marseillaise et brandissent des pancartes contre la retraite à 64 ans. La photo fera la manchette du New York Times ou d’El País, et le Guardian, à l’unisson de la presse internationale, tance un président qui a « gaspillé tout son capital politique ».

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Manifestation contre la réforme des retraites à Paris, le 7 mars 2023. © Photo Laurent Hazgui pour Mediapart

Dans la rue, le passage en force de l’exécutif vient servir de nouveau carburant à la colère. Le soir même, la mobilisation reprend des forces, des actions se montent partout en France et les luttes se joignent, avec – entre autres – l’entrée tonitruante de la jeunesse dans le mouvement social. « À chaque fois qu’on a l’impression que les gens n’y croient plus, ça repart ! Ça donne le sentiment d’une grande force collective », s’enthousiasme, fin mars, une enseignante montpelliéraine. 

Cette solidarité restera un marqueur de la bataille contre la réforme des retraites, également empreinte de créativité, de persévérance et de folle énergie. « Inédit » et « imprévisible » sont des termes souvent entendus dans les cortèges qui ont essaimé partout, en particulier dans les petites et moyennes villes. Nombre de records d’affluence y ont été battus. 

Au sommet de l’État, il ne reste aujourd’hui plus grand monde pour nier la déflagration qu’a été la réforme des retraites. Même les macronistes les plus enthousiastes ont dû se faire une raison : la brutalité de la méthode gouvernementale a profondément abîmé le fil, déjà ténu, qui les liait à la population. Le 17 avril, les soutiens du chef de l’État peinent à assurer le service après-vente d’une allocution présidentielle vide d’annonces et de souffle.

Tout le monde est cramé. À titre personnel, c’est dur.

Un haut responsable syndical

Ce jour-là, le président de la République tente à la télévision de relancer son quinquennat, deux jours après avoir promulgué la réforme des retraites. Il promet « cent jours d’apaisement », mais aussi « d’ambition » et « d’action » pour « retrouver l’élan de notre nation ». En coulisses, la consigne est claire : les ministres doivent se déployer, se déplacer, porter haut et fort leurs politiques publiques pour sortir de l’impasse des retraites.

La suite est connue. Les opposant·es à la réforme veulent frapper encore plus fort… mais sur des casseroles cette fois, pour couvrir la voix de l’exécutif. Si les appels hebdomadaires à manifester sont terminés – le prochain rendez-vous étant fixé au 1er Mai –, les « casserolades » poursuivent partout Emmanuel Macron et les ministres.

Dans les jours qui suivent l’allocution présidentielle, Agnès Firmin Le Bodo doit annuler un déplacement à Dijon, Éric Dupond-Moretti renonce à une escapade dans la Drôme, et des concerts de casseroles attendent les ministres sur tout le territoire. « C’est l’enfer », souffle alors un conseiller ministériel. Emmanuel Macron n’est pas en reste : en Alsace, malgré toutes les précautions de son service de sécurité, il est sifflé, chahuté, insulté. « Le roi descend voir ses manants donc on vient lui dire deux mots », résume ce jour-là Françoise, une animatrice socioculturelle.

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Emmanuel Macron lors d’un déplacement à Sélestat (Bas-Rhin), le 19 avril 2023. © Photo Abdesslam Mirdass / Hans Lucas via AFP

Le 24 avril, Pap Ndiaye prévient les journalistes à 12 h 18 qu’il se rend à Lyon (Rhône)… à 14 h 35. Malgré ces précautions, un cortège l’attend à Lyon puis à Paris, au retour. Sur le quai de la gare, les manifestants sont si nombreux que le ministre de l’éducation nationale reste calfeutré dans son train jusqu’à ce que la police l’exfiltre. Le 26 avril à Versailles (Yvelines), Sarah El Haïry attend plus d’une heure dans une voiture avant de se montrer, treize minutes montre en main, à un événement de promotion de son service national universel. 

Aux journalistes qui l’interrogent sur cette hostilité, Emmanuel Macron répond en minimisant. Une fois de plus. « Ce ne sont pas les casseroles qui feront avancer la France, fanfaronne-t-il depuis l’Alsace. Les manifestants dehors, je ne crois pas qu’ils cherchent à parler, ils cherchent à faire du bruit. Quand les gens ne sont pas là pour écouter, il faut les laisser. Après, ils passent à autre chose. »

Pour Macron, une victoire à la Pyrrhus

Mais le bruit ne cesse pas. Les actrices et acteurs du mouvement social puisent au contraire de nouvelles armes dans le répertoire militant : dérision, parodie, chahut et « sobriété énergétique » contrecarrent les projets d’apaisement. Les départements se challengent et comptent les points, ressuscitant le jeu télévisé « Intervilles »« Ça nous fait tellement marrer ! », commente, hilare, une jeune manifestante aveyronnaise, lors d’une « casserolade » à Millau le 1er juin. « Nous, on est là pour les “Intervilles Macron”, la discussion avec l’intersyndicale nous intéresse moins », balaie-t-elle, alors que des « assises du peuple » sont censées se tenir, pour débattre du mouvement. 

Le 1er Mai, et ses syndicats unis pour la première fois depuis 2009, paraît déjà loin. Et le prochain appel à manifester, cinq jours plus tard, n’emballe pas plus que ça la foule. Fatigue et lassitude sont latentes. Le découragement pèse. « Tout le monde est cramé. À titre personnel, c’est dur », admet d’ailleurs, en privé, un responsable syndical de haut rang, la veille de la journée d’action.

Constant dans son obstination, le président de la République en est persuadé : les Français·es sont passé·es à autre chose. Son entourage répète à qui veut l’entendre que sa grande tournée thématique (plan eau, réindustrialisation, éducation…) lui a fait gagner des points dans les enquêtes d’opinion. « Plus on est visibles, plus on parle d’autre chose, plus les Français nous écoutent de nouveau », résume l’un de ses conseillers. La croyance présidentielle s’est diffusée à ses disciples. « Vous devriez venir dans ma circonscription, nous glisse fin mai le député MoDem Nicolas Turquois. Plus personne ne me parle des retraites ! »

D’autres sont plus lucides, conscients de la cicatrice durable que laissera cette réforme sur le quinquennat en cours. « Avec la majorité relative et après ce qu’on vient de vivre, je crois qu’on est au bout du bout, analyse une députée influente de la majorité. Il faut trouver autre chose car on ne pourra pas faire quatre ans de plus comme ça. » Au Parlement, les élus du camp présidentiel racontent leur fébrilité à chaque vote, leur incertitude à chaque texte. Et pressent l’exécutif de trouver une solution : un remaniement, une coalition, une dissolution…

En cela, la réforme des retraites a confirmé ce que le premier quinquennat avait exhibé. Comme aucun autre avant lui, ce pouvoir est centralisé autour de la figure d’Emmanuel Macron. Tout au long du semestre, ses soutiens ont attendu ses décisions, ses solutions. Au plus fort de la tempête, certaines voix de son camp ont même ouvert la porte à une suspension de la réforme. Avant de se ranger à la décision du « patron », celle de foncer. Pas ébranlé par la vigueur de la contestation, un ministre résumait sa religion : « Maintenant, il n’y a que lui pour nous sortir de là. »

Les opposant·es à la réforme des retraites rencontrés ces derniers jours par Mediapart disent peu ou prou la même chose : le mouvement social n’a pas obtenu le retrait de la réforme, mais il a raflé bien des victoires, durant ces mois de mobilisation. Il a brillé par sa capacité à rassembler, face à un pouvoir solitaire ; fait naître ou renaître le goût de la lutte. Les organisations syndicales en ressortent plus légitimes, garnies de nouvelles adhésions et prêtes pour d’autres combats sur les salaires ou l’assurance-chômage, même si des divisions émergeront sans doute. Beaucoup partagent aussi une crainte, celle du « vote de colère » dans quatre ans.

Pauline GraulleCécile Hautefeuille et Ilyes Ramdani

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Cette entrée a été publiée le 12 juin 2023 par dans ANTISOCIAL, ETAT POLICIER, FRANCE, MACRON, retraites.