NPA Loiret

Mel de Contact : npa.orleans@orange.fr

Rassemblement le mercredi 28 juin à 18h30, place de la République à Orléans. Pour réaffirmer notre opposition à la loi de programmation militaire, déjà votée par le Parlement

UNE TRENTAINE DE PERSONNES RASSEMBLEES DONT UNE MAJORITE DE NPA + JC + Mouvement de la Paix AUCUN REPRESENTANT DES ORGANISATIONS SYNDICALES NI DES PARTIS POLITIQUES « DE GAUCHE » Pour réaffirmer notre opposition à la loi de programmation militaire, déjà votée par le Parlement, qui :

– organise la militarisation de notre pays

– détourne les budgets sociaux et ceux pour l’Ecole !

La Loi de Programmation Militaire 2024-2030 arrive devant le Sénat pour être discutée les 27, 28 et 29 juin (peut-être aussi le 30 juin) et elle a déjà été adoptée par l’Assemblée nationale.

Renforcement de la dissuasion nucléaire et du renseignement militaire, investissements dans les défenses cyber, sol-air, spatiale et maritime, nouveaux armements, objectif de 105 000 réservistes… Le projet de loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 prévoit 413 milliards d’euros de dépenses sur sept ans afin de « transformer » les armées.

Le gouvernement justifie l’effort budgétaire par la dégradation du contexte géopolitiquemarqué par la guerre en Ukraine, par l’émergence de nouvelles menaces (terrorisme notamment en Afrique, prolifération nucléaire de la Corée du Nord et de l’Iran, guerre sous voûte nucléaire de la Russie, menaces hybrides en particulier dans les outre-mer…) et par « les sauts technologiques » (dans les domaines de la robotique, des drones, et bientôt de la technologie quantique et de l’intelligence artificielle).

La cible en effectifs du ministère des armées est fixée à 275 000 à l’horizon 2030. Quant aux volontaires, l’objectif est d’atteindre 105 000 réservistes au plus tard en 2035, soit un militaire de réserve pour deux militaires d’active.

La programmation militaire n’inclut pas les moyens dédiés au soutien militaire à l’Ukraine qui seront financés par ailleurs.

La nouvelle est tombée : le SNU sera mis en place sur le temps scolaire dès mars 2024 pour les élèves de seconde Après avoir reculé en mars dernier sur la généralisation du SNU en pleine réforme des retraites, repoussant l’échéance à 2026 par peur d’un embrasement de la jeunesse c’est un sérieux pas en avant que le gouvernement a enclenché ce jeudi vers la généralisation de son stage pour discipliner la jeunesse.

Dans cette nouvelle « formule » des séjours de douze jours sur le temps scolaire seront proposés dans « le cadre d’un projet pédagogique de classe » dans les lycées volontaires. Ces « projets consistent à proposer aux enseignants de partir avec leur classe de seconde, encadrés par d’anciens militaires et des personnels défrayés par le gouvernement. Si les lycéens concernés peuvent refuser de participer « un peu comme pour un voyage scolaire » comme le dit la ministre, dans les faits, cette nouvelle formule du SNU va exercer une pression beaucoup plus importante sur les élèves pour les pousser à réaliser ce stage.

NON AU SNU  NON A L’ENDOCTRINEMENT DE LA JEUNESSE !

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