NPA Loiret

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Orléans : Communiqué repression syndicale !

Le jeudi 12 octobre 2023, une camarade du Conseil Départemental du Loiret a été contrôlée par la
police en marge du rassemblement organisé devant l’Hôpital d’Orléans.
Un premier contrôle a eu lieu dans le parking visiteur, alors qu’elle se dirigeait vers son véhicule pour
se rendre au travail. Deux agents de la Police Nationale, dont un Lieutenant, lui ont demandé de
justifier sa présence dans le parking, pensant qu’elle cherchait à accéder à l’Hôpital pour manifester à
l’intérieur. Malgré sa réponse, le Lieutenant a insisté en lui posant plusieurs fois les mêmes questions,
tout en l’empêchant d’accéder à son véhicule garé un peu plus loin.
Les agents ont opéré un contrôle d’identité, puis ont confisqué le drapeau de notre camarade, sans
justification, en lui indiquant qu’elle pourrait le récupérer au commissariat central.
Avant de la laisser repartir, ils lui ont de nouveau posé les mêmes questions, et ont insisté pour savoir
où était stationné son véhicule tout en l’empêchant d’avancer dans le parking pour qu’elle puisse le
leur montrer. Notre camarade leur a donc indiqué que sa voiture était garée en face du hall « Point
orange » de l’Hôpital afin d’être la plus précise possible à défaut de pouvoir conduire les policiers à
l’endroit exact du stationnement.
Une dizaine de minutes plus tard, alors que notre camarade avait quitté les lieux pour se diriger vers
son travail, elle a de nouveau été contrôlée au niveau du Zénith, par les mêmes agents de police qui
l’avaient suivi depuis l’Hôpital.
Ces derniers l’ont sommé de se garer et de sortir du véhicule en lui indiquant qu’elle avait menti sur la
couleur de sa voiture. Alors que notre camarade, qui obtempérait et n’opposait aucune résistance,
essayait de leur expliquer le malentendu sur la couleur du véhicule, le Lieutenant de police refusait
d’écouter ses explications et haussait le ton en l’accusant de mentir. Les policiers ont exigé de notre
camarade qu’elle ouvre son coffre, sa boîte à gants et même la machine à café et la boîte à café qu’elle
amenait sur son lieu de travail, allant jusqu’à lui demander de regarder les documents de la CGT
qu’elle avait dans sa boîte à gants. Le Lieutenant lui a même demandé si le rouleau de scotch qu’elle
avait dans sa portière lui servait à coller des affiches.
Malgré la pression manifeste que les deux agents de police exerçaient sur notre militante, et en dépit
de l’anxiété que ce contrôle occasionnait, elle a gardé son calme et a coopéré tout du long.
Le Lieutenant a ensuite accusé notre camarade de ne pas emprunter le chemin de son lieu de travail.
Cette dernière lui a pourtant prouvé sa bonne foi en lui montrant le GPS encore actif indiquant bien
l’adresse de son travail. Malgré cela, l’agent a insisté, lui disant qu’elle n’allait pas là où elle
prétendait aller.Après avoir fouillé sa voiture de fond en combles et après cette tentative manifeste d’intimidation à
l’égard de notre camarade, les policiers l’ont finalement laissé repartir car cette dernière n’avait en
effet rien à se reprocher.
De tels agissements sont inédits dans notre Département, et démontrent la défiance d’agents des forces
de l’ordre à l’encontre des militant.e.s et de la CGT. Les détails ubuesques de ce contrôle sont le
témoin d’une volonté claire d’intimider notre camarade sans motif valable.
Très affectée et meurtrie par cet évènement, notre camarade est aujourd’hui en état de choc.
La CGT condamne fermement ces agissements et réaffirme avec fermeté son soutien indéfectible
envers la camarade injustement contrôlée jeudi dernier, ainsi qu’envers tout.e militant.e CGT qui
subirait de tels comportements de la part de policiers.

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