BLOIS : Plus de 300 personnes ont participé au quatrième rassemblement organisé en soutien du peuple palestinien, ce samedi 18 novembre 2023!

Plus de 300 personnes ont participé au quatrième rassemblement organisé en soutien du peuple palestinien, ce samedi 18 novembre 2023 à Blois.

C’est la quatrième fois depuis la reprise des combats entre Israël et le Hamas, le 7 octobre dernier, qu’un rassemblement était organisé à Blois. Samedi, en milieu de matinée, au moins deux cents personnes étaient réunies devant la préfecture à l’appel de l’association France Palestine 41 avec le soutien de la CGT 41, de la FSU 41, de Solidaires 41, du Planning familial, du Collectif des droits des femmes, du NPA 41, du Mouvement pour la paix, Europe écologie Les Verts (EELV), le PCF, La France insoumise (LFI) ainsi qu’une association turque présente pour la première fois.

Les événements tragiques qui se déroulent au Proche-Orient me touchent car ce sont d’abord des civils, femmes, hommes, enfants, vieillards, qui sont les premières victimes de ce conflit.

Danièle, une habitante de Blois,

Cette nouvelle manifestation dans laquelle on remarquait la présence d’enfants et d’adolescents accompagnant leurs parents, avait pour mot d’ordre commun un appel au cessez-le-feu immédiat, que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie. Le cortège sur lequel flottaient des drapeaux aux couleurs de la Palestine et des pancartes revendicatives, s’est élancé peu avant 11 h en direction du centre-ville. « C’est la première fois que je participe au rassemblement, confie Danièle, une sexagénaire, les événements tragiques qui se déroulent au Proche-Orient me touchent car ce sont d’abord des civils, femmes, hommes, enfants, vieillards, qui sont les premières victimes de ce conflit. 

Tout au long du parcours, parfois ponctué de coups de klaxon, les participants ont scandé différents slogans allant de « Palestine vivra, Palestine vaincra », « Gaza génocide, le monde est complice » ou « Gaza Gaza, Blois est avec toi ». Le cortège s’est ensuite arrêté place de la Résistance où les représentants de différents syndicats, partis politiques et associations ont pris la parole.

Leïla Petit, au nom de France Palestine 41, a déclaré que les combats qui durent depuis 43 jours ne sont pas « une guerre entre le Hamas et Israël mais une guerre contre tous les Palestiniens, qu’ils se trouvent à Gaza, dans les camps de réfugiés, dans les prisons israéliennes mais aussi en Cisjordanie […] Le chiffre officiel de 12.000 morts, ce qui représenterait plus de 300.000 morts à l’échelle de la France, est à coup sûr largement dépassé. » La représentante de l’association estime que près de la moitié des victimes des bombardements sont des enfants. Elle craint également une dégradation brutale de la situation en Cisjordanie « qui devient une poudrière ».

Le porte-parole du PCF 41, Nathanaël Uhl, a ainsi réclamé l’ouverture de négociations de paix « sur la base de deux peuples deux États ». Le Parti communiste déplore la prise en otage du peuple palestinien par le Hamas « qui ne pouvait pas ignorer que la réaction du gouvernement d’extrême droite en Israël serait plus que brutale ». Pour Claudio Serenelli (LFI), « contrairement à ce qu’affirme l’extrême-droite, il ne s’agit pas d’une guerre opposant deux civilisations mais d’une guerre coloniale. »

Le représentant de la CGT a appelé de son côté la France à « ne pas soutenir » le gouvernement Nétanyahou et demandé « la fin de l’occupation, de la colonisation, de l’apartheid » dans les territoires palestiniens.