NPA Loiret

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Orléans : Contre les violences faites aux femmes plus de 200 personnes ont manifesté !

Le bruyant cortège qui s’est élancé vendredi 24 novembre en fin de journée dans les rues d’Orléans, avait 24 heures d’avance, puisque son objet, la Journée internationale pour l’éradication des violences faites aux femmes, tombe, dans les faits, ce samedi. Il n’en a pas moins réuni plus 200 personnes dans la nuit.

Plus 200 personnes au départ de Place d’Arc, ce vendredi soir, pour prendre part à la marche jusqu’à la préfecture, après un arrêt devant le tribunal d’Orléans (« Parce qu’on a besoin que la justice, et la police aussi, soient derrière nous »). Le cortège avait 24 heures d’avance, puisque son objet, la Journée internationale pour l’éradication des violences faites aux femmes, se tient, dans les faits, ce samedi 25 novembre.

Reste qu’ils ont été nombreux à braver le froid, à l’appel du Collectif féministe 45, regroupant associations (GAGL…), syndicats (FSU, CGT, FO, Solidaires…) et partis politiques (PCF, NPA…).

Pour les Ukrainiennes, Afghanes, Iraniennes…

« On combat toutes les violences faites aux femmes, elles sont, dans les droits humains, les violences les plus répandues au monde ; et traversent toutes les sociétés, classes sociales et tous les espaces : travail, écoles, sphères privées », souffle la référente académique VSS (violences sexistes et sexuelles) pour les organisations syndicales de l’Education nationale, Virginie.

Discours devant Place d’Arc. Photo David Creff
 

Une autre manifestante précise : « On est aujourd’hui solidaires du sort des femmes palestiniennes et israéliennes, pas de différences, mais aussi des femmes d’Ukraine, de Birmanie, afghanes, iraniennes, d’Ethiopie, du Haut-Karabagh… De toutes celles qui souffrent des violences par la guerre et des extrémismes religieux. » Les femmes, poursuit-elle, « sont parmi les premières victimes de guerre, via notamment l’arme du viol de guerre ».

Les chiffres de Salomé

Salomé, du NPA, ajoute dans la nuit : « Etre une femme, c’est vivre en étant partout exposée aux violences, violences encore accentuées quand on est une femme en situation de handicap, une femme trans… Salomé illustre par le chiffre : « 850 femmes ont été assassinées sous les mandats de Macron, dont 75 % dans le cadre de leur couple. Elles laissent 1.000 enfants orphelins.
 

Et d’ajouter « que 220.000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année en France, 250 par jour de viols ou tentatives de viols ». Salomé avance enfin dans la nuit les pourcentages « de 50 % de lesbiennes et 75 % de femmes bisexuelles victimes de violences dans l’espace public » au cours de leur vie.

Vendredi soir, c’est notamment en reprenant la formule, « Frappées, violées, tuées, y en a assez… A bas, à bas, le patriarcat… », que le cortège s’est signalé dans la ville, direction la préfecture. Avant la projection au cinéma des Carmes du film Promising young woman, pour « Jeune femme prometteuse. »

Et, dit-on, « vengeresse ». Un film de circonstance.

David Creff La République du Centre

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