NPA Loiret

Mel de Contact : npa.orleans@orange.fr

A Orléans, les agents du service médical de l’Assurance Maladie manifestent contre une future restructuration !

La Cnam, la Caisse nationale de l’assurance maladie, envisage de réformer les services médicaux qui contrôlent et accompagnent les assurés en arrêts longue maladie ou arrêts de travail. Ces services pourraient être transférés aux caisses primaires d’assurance maladie de chaque département.

Une agent du service médical dans la manifestation orléanaise
Une agent du service médical dans la manifestation orléanaise © Radio France – Patricia Pourrez

A l’appel de plusieurs syndicats, une trentaine d’agents du service médical de l’assurance maladie se sont rassemblées ce jeudi matin, place de Gaulle, devant les locaux de la CPAM. Ce service regroupe des médécins-conseil ainsi que des agents administratifs. Au total, ils sont 270 en Centre-Val de Loire dont 90 basés Orléans. Leur mission est de contrôler et d’accompagner les assurés en arrêt longue maladie ou en arrêt de travail. Depuis leur création, en 1968, ces services de contrôle médical ont toujours été placés sous la houlette directe de la Cnam, la caisse nationale d’assurance maladie.

 » On nous reproche de ne pas faire assez d’économies en matière de santé »

Mais, aujourd’hui, il y a du changement dans l’air. Tous les services de contrôle médical pourraient être transférés en avril prochain aux Cpam, les caisses primaires d’assurance maladie. « C’est une réforme purement financière » explique Valérie Senekdjian-Leseur, responsable relations clients au service médical et représentante de la CGT. « On nous reproche de ne pas faire assez d’économies en matière de santé et notamment d’arrêts maladie donc on va nous mettre sous la surveillance rapprochée des directeurs de CPAM ». Jusqu’à présent, l’avis du service médical s’impose sur celui de la CPAM, qui elle a en charge de régler les indemnités aux assurés. « Mais, demain, ça risque d’être le contraire » ajoute Théo Derais, conseiller au service médical, « Au final, c’est l’assuré qui en fera les frais alors qu’on le dit et on le répète, les abus en matière d’arrêts maladie, sont très à la marge ».

Une réforme sans concercation dénoncent les syndicats

Les agents du service médical, ils sont 7.200 sur toute la France, dénoncent également  » la brutalité » avec laquelle cette réforme s’annonce.  » Le projet a été présenté ce jeudi en Cse, on nous dit qu’il sera appliqué dès avril. Mais, ça implique un changement d’employeur, d’affectation, de métier. On est forcément très inquiet » détaille un délégué CGT.

France Bleue

Laisser un commentaire

Information

Cette entrée a été publiée le 4 octobre 2024 par dans ORLEANS AGGLOMERATION, RESTRUCTURATIONS.