NON aux licenciements : Plus de 20 postes supprimés chez Auchan dans le Loiret, selon la CFDT !

Alors que le groupe Auchan annonce la suppression d’une dizaine de magasins et de près de 2.400 emplois en France, le Loiret devrait être touché, avec 23 postes supprimés dans les hypermarchés, selon la CFDT.

« Les gens sont choqués, il y a des salariés qui pleurent, c’est compliqué. » Les salariés d’Auchan ont été informés dès le matin des premières mesures du plan social dans le Loiret, mardi 5 novembre. Et si aucune fermeture de magasin n’était annoncée en début d’après-midi dans le département, 23 postes sont supprimés dans les hypermarchés, indique Caroline Blot, secrétaire générale de la CFDT dans le Loiret – et elle-même salariée à l’hypermarché de Saint-Jean-de-la-Ruelle.

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Dans les rayons comme dans la hiérarchie

« Tous les hypermarchés du groupe sont touchés : ils suppriment les postes de vendeurs dans la téléphonie, la télévision, l’électroménager. On sera désormais sur du libre-service. Après, il se peut qu’ils recréent des postes pour remplir ces rayons. »

Caroline Blot

Le poste de responsable de commerce disparaîtra aussi dans certains hypermarchés (« dans les autres, on leur accorde une dernière chance »).

Enfin, le poste de planificateur, « qui avait été créé après le dernier plan social et la disparition de plusieurs postes de gestion, est aussi supprimé dans tous les hypermarchés de France. Dans la hiérarchie, c’était le numéro 3 du magasin ».

« Pas des licenciements »

Maigre consolation, « on n’est pas sur des licenciements, mais sur des départs volontaires ou des mutations ». Pas comme « les licenciements secs » dans les trois hypermarchés et le supermarché dont la fermeture a d’ores et déjà été annoncée, en Lorraine et dans le Massif Central – au total, on se dirige vers une dizaine de fermetures, dont la liste complète n’a pas encore été dévoilée.

Au total, 23 poste seraient donc concernés dans le Loiret : sept à l’hypermarché Auchan de Gien (sur 150 salariés) ; huit à celui de Saint-Jean-de-la-Ruelle, qui compte 400 postes environ ; huit également à Olivet (sur un effectif d’environ 400).

« Il y a quatre ans, lors du dernier plan social, le CSE avait été informé et avait pu être en appui des salariés. Là, ils ont été informés ce matin au travail, avant toute information officielle », s’indigne Caroline Blot. 

« Je crains que ce ne soit que la première alerte avant quelque chose de plus grave. Ils espèrent faire du chiffre avec la reprise de Casino, et l’accord avec Intermarché pour une centrale plus forte. S’ils n’y arrivent pas, ça ne sent pas bon, surtout pour les hypermarchés. Les supermarchés sont les seuls magasins qui fonctionnent, les seuls qui rapportent de l’argent. »

Caroline Blot