la Cours Pénale Internationale émet des mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et son ex-ministre de la défense Yoav Gallant, l’UE affirme qu’ils doivent être « appliqués » !
Aux Etats-Unis, Michael Waltz, nommé par Donald Trump conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche dans sa future administration, a promis « une réponse forte aux biais antisémites de la CPI et de l’ONU en janvier ». !
Le point sur la guerre au Proche-Orient, jeudi 21 novembre, à 6 heures
Mercredi, le ministère de la santé libanais a fait état de 10 morts dans des frappes israéliennes dans le sud du Liban, notamment sur la région de Tyr, où le Hezbollah est bien implanté. Le groupe islamiste pro-iranien a annoncé, de son côté, avoir mené plusieurs attaques dans le nord d’Israël. L’armée israélienne a, pour sa part, fait état de la mort de trois de ses soldats dans des combats dans le sud du Liban.
Les Etats-Unis ont empêché, mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU d’appeler à un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » dans la bande de Gaza. Un nouveau veto en soutien à leur allié israélien.
Le mouvement islamiste du Hamas a accusé, mercredi, Washington d’être « directement responsables »de la « guerre génocidaire » d’Israël dans la bande de Gaza.Il n’y a « aucune justification possible » au veto américain, a déclaré mercredi l’ambassadeur adjoint à l’ONU palestinien.
Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a promis mercredi de viser « le centre de Tel-Aviv », en réponse aux frappes israéliennes sur la capitale libanaise dimanche. Israël « ne peut pas nous imposer ses conditions », a martelé le nouveau chef du Hezbollah, pour dire que le mouvement n’accepterait aucun accord avec Israël qui viole « la souveraineté » du Liban.
L’émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, a néanmoins fait état mercredi de « progrès supplémentaires » sur le chemin d’un cessez-le-feu après des discussions avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri, qui fait la liaison avec le Hezbollah.
En Syrie, au moins 36 personnes ont été tuées mercredi dans les bombardements israéliens visant la ville millénaire de Palmyre, dans le centre du pays, a fait savoir le ministère de la défense syrien. La ville de Palmyre, classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, abrite des temples gréco-romains millénaires. Ces frappes sont les plus meurtrières en Syrie depuis que le Hezbollah et Israël sont entrés en conflit le 23 septembre.
A Gaza, au moins 17 personnes, dont un bébé et une adolescente, ont été tuées dans le territoire palestinien dans de nouveaux raids de l’armée israélienne, a annoncé mercredi la défense civile locale.
Visé par le mandat de la CPI, Yoav Gallant, l’ancien ministre de la défense dénonce un « dangereux précédent contre le droit à se défendre »
La décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt internationaux contre deux dirigeants israéliens crée « un dangereux précédent » qui « encourage le terrorisme », a déclaré jeudi l’ancien ministre de la défense Yoav Gallant, visé par un de ces mandats.
Cette décision « met l’Etat d’Israël et les dirigeants meurtriers du Hamas sur le même plan et légitime ainsi le meurtre des bébés, le viol des femmes et l’enlèvement des personnes âgées dans leur lit même », a réagi M. Gallant dans un message sur X. Elle « crée un dangereux précédent contre le droit à se défendre soi-même et à mener un guerre morale, et elle encourage le terrorisme meurtrier », ajoute-t-il.
Les mandats de la CPI contre Netanyahu et Gallant sont « un signe d’espoir », selon l’autorité palestinienne
L’Autorité palestinienne a salué jeudi l’émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, la qualifiant de « signe d’espoir ».
« L’Etat de Palestine salue la décision de la CPI » concernant les mandats de MM. Nétanyahou et Gallant, estimant qu’elle représente un « signe d’espoir et de confiance dans le droit international et ses institutions », détaille un communiqué diffusé par l’agence de presse nationale WAFa ne faisant aucune mention du mandat d’arrêt annoncé par la CPI simultanément contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien.
Frappes sur Palmyre : « probablement » les pires frappes israéliennes en Syrie, selon l’ONU
Les frappes israéliennes qui ont tué des dizaines de personnes mercredi à Palmyre, sont « probablement les plus meurtrières » ayant visé la Syrie à ce jour, a estimé jeudi une responsable de l’ONU, s’inquiétant plus largement de l’escalade de la violence dans le pays.
« Une fois encore, les frappes israéliennes en Syrie ont augmenté de façon importante, à la fois en fréquence et en portée », a déclaré devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l’envoyé spécial de l’ONU en Syrie. « Hier, des dizaines de personnes ont été tuées lors d’une frappe près de Palmyre, probablement la frappe israélienne la plus meurtrière à ce jour », a-t-elle estimé.
Plusieurs frappes israéliennes ont visé mercredi la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de Palmyre, dans le centre du pays, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. Selon le dernier bilan de l’OSDH, 79 combattants pro-iraniens ont été tués lors de ces frappes