
Y a-t-il un malaise à l’Association familiale de parents d’adultes inadaptés (Afpai) ? C’est en tout cas ce qu’affirment des moniteurs de la structure et une ancienne salariée. « Tous les secteurs, que ce soit au pôle travail ou au pôle hébergement, sont concernés », estime une encadrante. Les trois salariés montant au créneau dénoncent des « dysfonctionnements ». « Et ça se répercute sur les bénéficiaires. »
Une ancienne employée déplore qu’aujourd’hui, « alors que l’Afpai est dans le monde associatif, on demande à des gens handicapés de faire du chiffre aux dépens de leurs besoins, de l’accompagnement. On est une association qui se transforme en entreprise. »
Une encadrante met en avant que « le travail doit s’adapter aux besoins des bénéficiaires, que ce soit médicaux, personnels. Aujourd’hui, ce n’est pas à l’ordre du jour. Au niveau des ressources humaines, on leur demande de faire du chiffre. Et s’il y a un excédent, logiquement, il doit être réinjecté dans le bien-être des bénéficiaires, dans des salles de pause, des équipements pour les activités, une modernisation des équipements. Au lieu de ça, on a le sentiment que tout part à la direction générale. » Ces salariés dénoncent des investissements superflus au détriment d’autres plus proches des bénéficiaires…..