Par Héloïse Pitot République du Centre

« Ça change du jour au lendemain », révèle Christophe Dela, secrétaire CFDT au CHU d’Orléans. Tout juste sorti d’une réunion, cette dernière a laissé place à des pistes de réflexion. Comme la planification de cette réunion avec la direction du Centre hospitalier universitaire initialement programmée, vendredi 7 février. Celle-ci a été avancée à mercredi 5 février. « Ça ne veut pas dire que nous allons lever la grève. Ça nous semble prématuré, sauf évidemment si nous trouvons un terrain d’entente. Ces discussions font partie du processus », insiste-t-il.
Ce mardi 4 février, quatorze salles de bloc opératoire ont été ouvertes sur les vingt initiales. Ce sont celles où se déroulent les interventions les moins urgentes qui ont été fermées. Les opérations urgentes sont, quant à elles, maintenues. Le syndicat désire poursuivre les négociations afin de diminuer le risque de voir partir son personnel médical, plus particulièrement les infirmiers anesthésistes, « qui ne souhaitent plus travailler dans de telles conditions sous haute tension ».
Les agents du bloc opératoire du Centre hospitalier universitaire d’Orléans déplorent à travers leur geste :
Un préavis de grève reconductible déposé à l’hôpital d’Orléans, à compter du 4 février

Écrit par Cindy Duffay
Une grève des agents du bloc opératoire au CHU d’Orléans débutera mardi 4 février dès 8h. Ils contestent un « mépris institutionnel », des changements d’horaires et une non prise en compte du temps de repas.
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« Les agents des blocs opératoires n’ont parfois même pas le temps de manger », souligne Christophe Dela, secrétaire de la CFDT Santé au CHU d’Orléans (Loiret). Ce syndicat a déposé un préavis de grève à partir du mardi 4 février dès 8h. Ils dénoncent des changements d’horaire sans la concertation du personnel et une non prise en compte du temps de repas.
Le syndicat déplore des conditions de travail qui se dégradent pour les agents du bloc opératoire.
Ils enchaînent d’une salle à l’autre, la file est toujours pleine. Ils n’ont pas le temps de manger et sont rappelés pour travailler pendant leur pause-déjeuner,explique Christophe Dela.
Il demande donc à ce que les infirmiers puissent avoir 30 minutes de pause pour manger dans la journée et surtout sans coupure.
En plus de faire des astreintes et des gardes, les agents voient leurs horaires de travail modifiés sans concertation : « Cela impacte la qualité de vie et entraînera de fait des départs ». Les départs des « infirmiers anesthésistes » et « infirmiers de bloc opératoire » sont déjà très nombreux.
Pour répondre à la demande et au programme opératoire, la CFDT propose à la direction d’ouvrir plus de salles du bloc opératoire, notamment le mercredi ou de changer les plannings pour que les 19 salles soient occupées.
Une réunion a déjà eu lieu ce midi entre la CFDT et la direction du CHU. « Bonne nouvelle, le dialogue n’est pas rompu, souligne le secrétaire de la CFDT Santé, mais la direction ne veut pas lâcher sur les heures, nous maintenons la grève. »
Ce préavis de grève impactera notamment la programmation « des opérations qui ne sont pas urgentes ». Une nouvelle réunion devrait avoir lieu vendredi entre le syndicat et la direction de l’hôpital.