Par Sarah Bourletias et Anne-Laure Le Jan La République du Centre

Il accusait le groupe Deret de l’avoir licencié abusivement. Et, surtout, d’avoir pris cette décision « en représailles », un jour après qu’il avait émis, en interne, des alertes sur ce qu’il considérait être de graves dérives financières.
Sur ces points, le conseil de prud’hommes d’Orléans a donné raison à l’ex-directeur administratif et financier (DAF) de Deret, a appris La République du Centre. Un revers pour l’entreprise, qui niait catégoriquement avoir voulu évincer de ses rangs un potentiel « lanceur d’alerte ».
Depuis plus d’un an, les dirigeants du cinquième groupe logistique de France, implanté à Saran, sont sous le coup d’une enquête pénale pour abus de biens sociaux, confiée à la Brigade financière du Service interdépartemental de la police judiciaire d’Orléans. Ils sont soupçonnés d’avoir utilisé l’argent du groupe pour financer des achats privés, comme une propriété immobilière.