Cela valse dans la droite locale, un jeune prétendant voulait lui aussi faire sa place au soleil, c’est-à-dire avoir une place à l’assemblée nationale. Il se retrouve sans cavalière, comprenez sans investiture de la part de la droite. Pourtant il se croyait seul sur le coup.
Mais pour cela il faut savoir attendre, ou bien marquer son allégeance aux caciques locaux. Notre coq ne tient en place, il joue des coudes pour passer devant tous les ventrus locaux. Mal lui en pris, le voilà rejeté hors de la première place de candidat de la majorité présidentielle dans la 6ème circonscription.
Pourtant on l’a lui avait promis cette place, avec preuve à l’appui, un document signé du baron en chef : Doligé.
D’un revers de main notre baron en chef renvoie l’écervelé à ses pratiques politiques peu appréciées, comme se présenter aux dernières législatives contre le candidat Bernard désigné par l’UMP, ou présenter une liste aux cantonales contre l’UMP, soutenir Morin, etc.
Dans ce monde-là, cela ne se fait pas Monsieur. Montillot a beau en appeler à la parole donnée, au code d’honneur, il n’en est pas question. Le candidat UMP désigné sera son collègue au conseil municipal, sieur Lemaignan.
Chaude ambiance en perspective au conseil municipal, comme si le cumulard Grouard n’avait pas assez de problèmes comme cela à régler…
Cette zizanie dans la droite locale ne peut que nous réjouir, elle marque ici la fin d’un quinquennat qui n’a que trop duré.