NPA Loiret

Mel de Contact : npa.orleans@orange.fr

POUR LUTTER CONTRE LA FRAUDE: IL FAUT LES TRANSPORTS GRATUITS!

 

Dans dans le cadre de la moralisation de la vie sociale, la feuille de chou local, notre grand quotidien local « la Rep », le seul et grand quotidien (comme on dirait à Pékin, notre « Quotidien du Peuple » orléanais) vient de mener une enquête de journalisme d’investigation mettant presque en péril la vie de ses journalistes.

Il soulève un lièvre énorme, un scandale: entre deux stations de la ligne A du tramway, de nombreuses mères de famille prennent le tram sans payer, souvent avec poussettes et enfants, tout en justifiant: « Je veux éviter de les faire marcher tout au long de l’avenue de la Bolière » ou  « De toute façon, je ne pourrai pas payer pour toute ma famille ». Arguments complètement irrecevables quand on connait la circulation le long de cette avenue et l’extrême richesse de ces mamans …

Pour nous le NPA, ces usagères mettent en pratique ce que devraient être les transports collectifs dans une agglomération comme celle d’Orléans. Nous ne savons pas exactement si ne pas payer le transport en tram est devenu une habitude sur cette ligne, mais cela apparaît comme une nécessité sociale.

La « gratuité » totale serait le meilleur moyen de répondre à la nécessité du besoin de mobilité des habitants qui pourraient ainsi bénéficier d’un retour sur leurs impôts locaux. Cette gratuité devrait être généralisée sur l’ensemble du réseau des transports collectifs de l’agglomération!

Au lieu de répondre favorablement à cette réalité, Keolis va intensifier ses contrôles et mettre en place de nouvelles formules tarifaires. C’est donc le bâton qui a été choisi, avec de surcroit un coût, payé par les habitants au travers d’une formule tarifaire en augmentation.
C’est inacceptable!

Kéolis, qui vient de prendre la gestion du réseau, est dans l’incapacité de répondre au besoin de la population? Alors, qu’il dégage!

Il faut un retour à la gestion par une régie publique débarrassée du privé pour ainsi récupérer les rémunérations données aux actionnaires.
Cela permettrait une gestion plus démocratique, intégrant les personnels et les usagers. Ce serait aussi l’occasion d’étudier les améliorations du service aux usagers (horaires, maillages des dessertes, accès des handicapés, etc.), tout en récupérant le coût des dépenses de contrôle (oblitérateurs, etc…). En ces temps de crise capitaliste, il devrait être vital pour la collectivité de conserver la maîtrise réelle du service, en s’assurant que l’argent public est bien affecté à l’amélioration de celui-ci, et non distribué à de grosses boîtes de gestion privées…

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Cette entrée a été publiée le 16 octobre 2012 par dans anticapitalisme, local, presse, transports gratuits.
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