Le Président Hollande vient d’annoncer aujourd’hui, devant plusieurs journalistes européens, que : « nous sommes tout prêt d’une sortie de crise de la zone Euro » !
Ben alors, on arrête tout ! Plus la peine de voter un budget de crise ni de continuer les réunions patronat-syndicats sur le « compromis historique » (certains dirigeants syndicaux risquent d’être frustrés…) voulu par le même François Hollande ! C’est à se demander pourquoi les élus PS ont voté le TSCG la semaine dernière…
De toute évidence Hollande a des visions que pas un économiste de par le monde n’est à même de percevoir !
Les pays du Sud continuent à se débattre dans la crise. Pour la Grèce, les gouvernants qui appliquent les décisions de la Troïka (Banque Centrale Européenne, FMI et l’Union Européenne) ont prévu que le pays en avait au bas mot pour 15 ans avant de commencer à se relever… Et pour les autres pays, Espagne, Portugal, Irlande, Italie, personne ne s’est jamais aventuré à donner de pronostic sachant que ces pays s’enfoncent chaque jour un peu plus dans la dette et ses conséquences anti-sociales.
Nous savions que nos dirigeants ont souvent la capacité de faire prendre au bon peuple des vessies pour des lanternes mais là, il y va fort le bougre !
Soyons sérieux, depuis plus de 6 mois la France frôle la récession (ou elle y est déjà on ne sait pas vraiment), des milliers d’emploi sont supprimés dans l’industrie et ce phénomène est démultiplié par les faillites de sous traitants. Dans le même temps les salaires stagnent et les taxes diverses ainsi que les prix augmentent sensiblement !
« Allez, français, encore un petit effort et nous sommes au bout du tunnel ! ». Plus le mensonge est gros…
C’est avec ce genre de stupidités que les électeurs finissent par voter pour l’extrême droite ou les nationalistes comme en Belgique !
C’est sûr qu’il ne faut plus faire confiance à ces hommes politiques au service des exploiteurs. Mais c’est sûr aussi que sans nos luttes et l’unité internationale des travailleurs nous n’arriverons pas à bout du capitalisme et des patrons. La solution passera par la rue.
A. Rodriguez Orléans le 17 octobre 2012