La Somaïr est l’une des deux sociétés d’exploitation de l’uranium du Niger dont les actionnaires sont l’Etat du Niger et le géant Areva. L’entreprise française avait annoncé que des économies devraient être faites pour pouvoir « sauver » les sociétés d’exploitation existantes. Les sous-traitants sont les premiers à en faire les frais.
La Somaïr, c’est 1 200 salariés qui travaillent dans l’exploitation et le traitement de l’uranium sur place, dans le nord du Niger à Arlit. C’est aussi des centaines d’emplois indirects assurés par des sous-traitants locaux ou internationaux.
Au printemps, au moment de la renégociation du contrat minier avec l’Etat du Niger, Areva n’avait pas caché l’urgence de faire des économies pour rebooster la rentabilité de la Cominak et la Somaïr.
Chez les sous-traitants locaux, plus de dix entreprises locales ont été fermées. Dans les trois derniers mois, il y a plus de 400 salariés qui ont été licenciés sans droits.
La crainte des syndicats est que des licenciements touchent désormais les salariés directs de la Somaïr.