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Région Centre Val de Loire: budget 2015 voté…

région en baisse
Au terme de six heures de débat le conseil régional du Centre Val-de-Loire a voté son budget primitif 2015, le dernier de la mandature. Il se monte à 1,213 milliards d’euros avec un investissement en hausse de 5 M€ par rapport à 2014, malgré une dotation d’État en baisse de 18,7 M€ (– 5 %). Le volet dépense de ce budget a été voté par la majorité de gauche,  PS-PRG EELV et le Front de gauche, alors que ce dernier s’est abstenu sur la partie recette en raison de la baisse de la dotation de État. Bref ils ont voté les dépenses sans avoir la totalité des recettes et sans recourir à l’emprunt. Nous pouvons être raisonnablement inquiets quant aux futures hausses possibles des impôts locaux!   La droite demande 40 millions de plus.

« Nous avons une approche de gestion durable, sérieuse de la ressource » a déclaré François Bonneau, le Président, se refusant à emprunter 40 millions comme l’a préconisé la droite UMP, par la voix d’Hervé Novelli (décidé à se représenter en 2015) pour investir sur les routes notamment, tout en économisant sur l’environnement,  la culture, la communication et le personnel (dix millions d’économie). (Une préconisation qui était aussi celle du CESER). Rien à tirer de la droite qui montre toujours qu’elle est pour le tout-routier, contre les transports publics, la culture et les personnels !

« Des chantiers nouveaux »

Pour Hervé Novelli, « en 2 ans, le secteur du bâtiment régional a perdu 1600 emplois, celui régional des travaux publics a perdu 750 emplois ! Ces deux secteurs emploient 10% des salariés régionaux et ce sont des emplois non délocalisables. Et 2015 risque d’être une année plus noire encore pour l’ensemble des bassins d’emploi de la région. Plus globalement, la crise frappe l’ensemble des secteurs de notre économie régionale… Ce qui est nécessaire, c’est de permettre aux collectivités locales de démarrer de nouveaux projets. L’aide de la Région doit avoir un effet levier et permettre de lancer des chantiers nouveaux très rapidement. »  Une position partagée par Charles-Eric Lemaignen, le président de l’agglo d’Orléans, ce qui a fait dire à Corinne Leveleux-Teixeira qu’à la région, la droite est pour l’emprunt et contre à la mairie d’Orléans.

De leur côté les écologistes ont voulu marquer leur différence avec les socialistes par un emprunt de 10 millions d’euros qu’ils proposaient de consacrer à des travaux environnementaux. Tout en avançant des mesures d’économie qui font sens politiquement, comme la suppression de  la subvention aux aéroports de Tours et Châteauroux-Déols et pour  une « étude sur une alternative réaliste à la ligne LGV POCL ». Tous ces amendements ont été repoussés par des majorités changeantes ! Le Front de gauche/PCF a fait le grand écart, comme il sait si bien le faire,  entre la solidarité à l’exécutif PS et son opposition frontale de façade au gouvernement de Manuel Valls. Il était clair que, derrière ce débat, s’élaboraient déjà les tactiques de campagne pour 2015…

Nous préconiserions, quant à nous, de construire des logements accessibles aux plus défavorisés, d’acheter les cliniques « désaffectées » de Fleury les Aubrais et de St Jean de Braye pour en faire des foyers, encadrés par des éducateurs (jetés par le Conseil Général), pour les exclus du systèmes: familles déshéritées, jeunes majeurs virés par le Conseil Général, etc…

Du travail, il y en a en particulier pour renforcer le social en effectifs correctement rémunérés et par la mise aux normes des maisons de retraites et de soins !

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