Pratiquement toutes les communes de l’AgglO ont déjà fait savoir à François Lagarde, vice-président de l’Aggl0 en charge des transports, qu’elles étaient favorables à l’armement de la police des transports.
« Toutes les réponses sont favorables. C’est conforme à l’appréciation que je me faisais des maires. Ils sont responsables et ils ne sont pas dans un état d’esprit bloquant. Quatre communes – Olivet, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Chécy et La Chapelle-Saint-Mesmin – n’ont pas encore répondu, et je les ai relancées en début de semaine. »
Est-ce autant de signes d’une non-acceptation de l’armement de la police des transports ? « Si Chécy a émis des réserves, Saint-Jean-de-la-Ruelle n’y est pas du tout opposé d’autant que la commune va armer sa police municipale. De son côté, La Chapelle ne semblait pas hostile à l’armement. Je pense qu’il s’agit d’un oubli du maire, assure François Lagarde. Quant à Olivet, le maire souhaitait faire le point avec son équipe municipale avant de se prononcer. »
Aujourd’hui, l’armement de la police intercommunale se dessine. Les onze agents armés pourraient investir les rames du tramway après l’été 2016. Le temps de suivre une formation spécifique. « On va demander au ministère de l’Intérieur que les agents se forment à l’usage de l’arme dans les transports », prévient le vice-président de l’AgglO, plus que jamais convaincu de la nécessité de son projet.
« Les événements récents, avec les attentats déjoués à Orléans avant Noël, nous ont donné raison. Le risque terroriste est également présent dans des villes moyennes. Orléans n’est pas à l’abri. »