DEVINETTE !
Qui est-ce qui fait 7 milliards d’euros de bénéfices et a versé 3,8 milliards de dividendes à ses actionnaires en 2015 ?
Qui est-ce qui a reçu en 2014 17 millions d’euros d’aides de l’état au titre du CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) dans le but de favoriser l’emploi et 125 millions de mieux au titre du crédit impôt recherche ?
Qui est-ce qui avait annoncé en novembre 2015 un « plan d’économie » de 1,5 milliard d’euros et qui vient d’en annoncer le prix (à payer par les salarié-es) :
la suppression de 600 postes en France sur les trois prochaines années ?
Vous avez deviné, bien sûr :
600 postes ? Ce sont les chiffres annoncés par la direction. Il faut y ajouter les 430 postes non pourvus que la direction a décidé d’annuler.
Dans les deux usines de production et distribution Sanofi d’Amilly, une quarantaine de postes sont susceptibles d’être supprimés. Selon un représentant syndical amillois, « il n’y aura pas de licenciement sec. Le plan concerne les personnes qui ont plus de 58 ans et vont pouvoir partir en congés de fin de carrière.
Le risque, c’est de voir des postes pas remplacés, ou par des emplois précaires. Alors que ce sont des postes pérennes. C’est une bonne nouvelle pour ceux qui s’en vont, une mauvaise pour ceux qui restent ».
Sanofi n’est bien évidemment pas le seul laboratoire pharmaceutique privé à se gaver sur le dos des usagers et des salariés. Servier (moins coté en bourse, mais quand-même…), ne vaut pas mieux (610 licenciements !)