NPA Loiret

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La Poste: appel national à la grève des syndicats le 8 décembre

Dans le Loiret, SUD et CGT appellent à un rassemblement place de Gaulle, à Orléans, à 10 h 30 pour « exiger l’arrêt des réorganisations et l’ouverture de réelles négociations dans l’ensemble des branches métiers sur l’emploi, les salaires et conditions de travail. »

Des préavis ont été déposés au courrier, au réseau et au centre financier. « Dans le Loiret, les directions continuent leur massacre, aussi bien à la distribution qu’au réseau ou au centre financier : suppression massive de tournées à la distribution et fermeture de bureaux de poste, pression et objectifs inatteignables, emploi massif de salariés précaires… »

Les syndicats CGT-Fapt, SUD-PTT et Unsa de La Poste,  qui ont quitté les négociations sur le métier de facteur, appellent jeudi à une journée de grève le 8 décembre pour réclamer « une suspension réelle des réorganisations » et mettre « l’emploi au coeur » de ces négociations. « le mal être au travail », les conditions de travail nécessitent que La Poste s’engage dans une négociation de haut niveau. Le rythme effréné des réorganisations n’est pas remis en cause. La direction veut s’affranchir de la règle des deux ans minimum entre deux restructurations », dénoncent dans un communiqué commun les syndicats, en déplorant des « sous-effectifs criants ». Selon eux, « la branche courrier/colis ne respecte pas son engagement de suspendre les réorganisations à la distribution le temps de la négociation » et « le siège refuse d’étendre le périmètre de cette dernière à l’ensemble des métiers de La Poste ».

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Des négociations avec la direction ont débuté le 26 octobre à la suite de la médiatisation de cas de souffrance au travail dont des suicides, dénoncés par l’ensemble des syndicats et notamment par SUD-PTT.

La direction s’est alors engagée à suspendre les réorganisations le temps des négociations, mais elles se sont cependant poursuivies dans plusieurs départements, selon SUD-PTT et l’Unsa.

La direction a également présenté aux syndicats un ensemble de propositions sur le métier de facteur, dont une prime de 5 à 7 euros pour les remplaçants et une prime unique de 150 euros pour un allongement de la journée de travail, ce que CGT, SUD et l’Unsa jugent « inacceptable ».

Les négociations doivent se conclure le 19 décembre, après trois réunions plénières et plusieurs rendez-vous bilatéraux.

Face à la baisse des volumes du courrier (30% de 2008 à 2015), La Poste a réorganisé ses services avec, en parallèle, une baisse des effectifs très importante (100.000 emplois supprimés ces dix dernières années selon la CGT-Fapt). Cette baisse, selon les syndicats, ne permet plus d’assurer la charge de travail et génère une dégradation très importante des conditions de travail et de santé des agents.

Communiqué Commun :

Communiqué des fédérations CGT-FAPT, SUD-PTT, UNSA-Poste

POUR L’AVENIR DES POSTIERS, AGIR DANS L’UNITE

La crise sociale à La Poste est une réalité qui ne peut aujourd’hui être ignorée. En témoigne la récente médiatisation  des conflits qui se développent partout sur le territoire.

Le Siège, les directions de La Poste persistent et signent dans une insupportable attitude de déni.

Le lancement d’une « négociation », le 26 octobre, annoncée comme  une réponse à la situation sanitaire et sociale dans l’entreprise, n’a été qu’un contre-feu.

Le projet d’accord proposé à signature ne dit pas un mot de ce que vivent réellement les postiers. Au contraire, son préambule,  son contenu, s’inscrivent dans la droite ligne de la politique catastrophique, menée depuis des années. En cela, non seulement ce projet ne répond pas aux problèmes rencontrés par les personnels, mais ses conséquences sont dangereuses pour ces derniers.

Ce projet d’accord, c’est plus de flexibilité pour les facteurs, les factrices et leurs
encadrant-e-s.  Rien en ce qui concerne l’emploi ! Or, les sous-effectifs sont criants. Il s’agit d’un aspect prioritaire sans lequel il est impossible d’agir pour améliorer les choses. Le mal-être au travail, les conditions de travail nécessitent que La Poste s’engage dans une négociation de haut niveau. Le rythme effréné des réorganisations n’est pas remis en cause. La direction veut s’affranchir de la règle des deux ans minimum entre deux restructurations.

La Branche courrier/colis ne respecte pas son engagement de suspendre les réorganisations à la distribution le temps de la négociation. Le Siège refuse d’étendre le périmètre de cette dernière à l’ensemble des métiers de La Poste.

Le dialogue social est totalement absent.

C’est pourquoi les fédérations CGT, SUD et UNSA prennent l’initiative d’une journée de grève et d’action dans tous les services de La Poste, le 8 décembre.

Elles demandent notamment une réelle suspension des réorganisations, une négociation concernant l’ensemble des branches et que la question de l’emploi soit au cœur de cette dernière.

Les signataires de ce communiqué tiendront une conférence de presse à l’issue de la rencontre entre Philippe Wahl, PDG de La Poste, Christophe Sirugue Secrétaire d’Etat chargé de l’industrie et les organisations syndicales représentatives du personnel le 30 novembre 2016. Celle-ci aura lieu à 12H00 devant le Ministère de l’Economie et des Finances.

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Cette entrée a été publiée le 6 décembre 2016 par dans Actualités des luttes, anticapitalisme, local, national, services publics, syndicats.
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