Nos vies valent plus que leurs profits! Mel de Contact : npa.orleans@orange.fr
Ce jeudi matin dans les locaux de la société Tradival de Fleury-les-Aubrais. Un peu avant 3 heures du matin, une cinquantaine de militants de l’association 269 Life Libération Animale ont pénétré sur la chaîne d’abattage – où selon l’association 12.500 porcs sont tués chaque semaine – empêchant les salariés de la société de commencer leur travail.
Les militants, qui ont revendiqué leur action dans un communiqué, ont même symboliquement exfiltré l’un des cochons présent sur place. L’animal ainsi sauvé a été emmené vers un « sanctuaire » que possède l’association.
Vers 6 heures, la police est intervenue pour évacuer par la force les militants. Les deux principaux responsables de l’association, Tiphaine Lagarde et Ceylan Cirik, ont été placés en garde à vue pour cette intrusion et pour entrave à la liberté du travail.
Une trentaine de militants, venus des quatre coins de la France mais aussi de Belgique et de Suisse, étaient présents ce matin devant les grilles du commissariat d’Orléans, attendant, dans le calme, la remise en liberté de leurs deux camarades. Les gardes à vue ont été levées vers 12 h 30. Les deux militants sont convoqués en décembre devant le procureur de la République pour un rappel à la loi.
« Nous sommes dans une logique pacifiste mais aussi d’action directe, explique Sophia Chefai, porte-parole de l’association. Nous en sommes déjà à notre huitième « prise d’assaut » d’abattoir depuis le mois de novembre. L’objectif c’est de résister le plus longtemps possible, sans violence contre la police, ni contre le personnel, pour retarder au maximum la mort des animaux. »
Elle définit l’association comme « antispéciste et abolitionniste ». « Nous considérons qu’il n’y pas de hiérarchie entre les espèces et nous sommes contre toute forme d’exploitation animale. » L’association ne milite donc pas pour l’amélioration des conditions d’abattage mais bien pour sa disparition pure et simple.
Contacté par La République du Centre, Tradival s’est refusé au moindre commentaire. La société a déjà été visée par 269 Life Libération Animale : le 19 janvier son abattoir situé à Lapalisse (Allier) avait lui aussi été bloqué.