Parmi les annonces d’Emmanuel Macron quant à la programmation pluriannuelle de l’énergie, il a évoqué la fermeture d’ici 2035 de douze réacteurs de centrales nucléaires… parmi lesquelles pourrait bien se trouver celle de Dampierre-en-Burly.
L’un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly pourrait fermer d’ici 2035. C’est en tout cas ce qui a été annoncé ce mardi dans le cadre de la transition énergétique promue par le président Macron.
Emmanuel Macron a en effet annoncé jusqu’à six nouvelles fermetures de réacteurs nucléaires d’ici 2030 (moins que ce qu’espéraient les écologistes). « Concrètement, quatorze réacteurs de 900 mégawatts seront arrêtés d’ici à 2035. Ce mouvement commencera à l’été 2020 avec l’arrêt définitif des deux réacteurs de Fessenheim. Il restera alors à organiser la fermeture de douze réacteurs entre 2025 et 2035 : quatre à six réacteurs d’ici 2030, le reste entre 2030 et 2035″.
Les arrêts de réacteurs devraient avoir lieu parmi les plus anciens sites, dont trois situés en région Centre-Val de Loire : celui de Dampierre donc, ainsi que ceux de Chinon (Indre-et-Loire) et Saint-Laurent-des-Eaux, à Saint-Laurent-Nouan, à mi-chemin entre Orléans et Blois. (Loir-et-Cher).
C’est EDF qui fixera la liste précise, mais il n’y aura « aucune fermeture complètedes sites« , a assuré le président.
Des annonces qui forment un compromis entre les voeux du ministre de la Transition écologique François de Rugy – et de son prédécesseur Nicolas Hulot -, qui voulaient six arrêts en plus de Fessenheim d’ici 2028, et Bercy et EDF, qui voulaient repousser le début des fermetures.
Emmanuel Macron a également promis que la part du nucléaire sera ramenée à 50% de la production d’électricité à l’horizon 2035… soit moins que l’objectif initial de 2025 fixé dans la loi de transition énergétique, déjà abandonné par le gouvernement car jugé impossible à atteindre.