Le Conseil Régional massacre le service public et les emplois cheminots en Nouvelle-Aquitaine !
La nouvelle Convention TER à peine signée, entre les patrons SNCF et l’autorité organisatrice, c’est main dans la main que tout ce monde des affaires s’affère à mettre en œuvre son plan stratégique. Et quel plan stratégique ?
Alors que depuis 3 mois, le mouvement historique des Gilets Jaunes dénonce les politiques en faveur des riches et la casse des services publics, les politiciens professionnels n’ont que faire des revendications émanant de la rue, pire, ils les méprisent.
Le Conseil Régional diminue ainsi drastiquement sa contribution financière de plus de 10%, dans le ferroviaire alors que dans le même temps, il souhaite augmenter l’offre TER, chaque année, entre 5 et 8%. Ces choix complétement fous entérinent les orientations libérales de faire payer les travailleurs du rail et les usagers, dans la droite ligne de la dernière contre-réforme du ferroviaire du président des riches, combattue avec force en 2018.
Les conséquences sont sans appels :
è Développement de la polyvalence des métiers et de la casse des métiers SNCF ce qui actent la suppression prochaine de 800 emplois sur les 5000 cheminots actuels.
è Suppressions et fusions massives de postes : fermeture des guichets ; chez les contrôleurs, plus aucune embauche n’est programmée pour les 6 prochaines années, suppressions de conducteurs à Bayonne et Hendaye.
è Augmentation des recettes par le développement des équipes anti-fraude (LAF) dont les
objectifs de Procès-verbaux (répression) deviennent l’essence même du métier de
contrôleur.
è Augmentation massive de la productivité de l’ordre de 30% en moins de 6 ans.
M. Rousset, porteur de la politique Macronienne sera rappeler à qui veut l’entendre l’augmentation de l’offre TER, au fil des années. Il ne dira pas que sa politique de l’offre par la réduction des budgets au ferroviaire va exposer les cheminots et la population à de graves risques ferroviaires par la déréglementation du travail, une utilisation poussée du matériel roulant et des infrastructures (la voie) en désuétudes sur certaines lignes. Pour couronner le tout, les dirigeants SNCF annoncent vouloir « psychiatriser » le DROIT DE RETRAIT à nos collègues conducteurs de Bayonne et Hendaye qui refusent de partir en l’absence de contrôleur (EAS). Alors que nos collègues se sont inscrits dans une
lutte collective contre cette dégradation du service public ferroviaire, les dirigeants déclarent qu’ils retireront la licence aux conducteurs qui feraient valoir leur droit, pour se retirer d’un danger grave et imminent, en les présentant à un psychologue ! Ces politiques qui se veulent modernes au nom du capitalisme et de la concurrence forcée, fustigent d’un claquement de doigt, un droit des travailleurs émanant d’un décret de 1982.
Ces politiques mortifères démontrent toute la violence des dirigeants d’entreprise et des politiciens contre les travailleurs, comme contre les Gilets jaunes, enfin tous ceux, qui osent s’opposer à leur politique. En s’attaquant ainsi à des cheminots qui défendent le service public, l’objectif de cette classe dominante est de faire peur, d’intimider, de casser les organisations collectives actuelles au profit de l’individualisation et du chantage.
L’offensive est donc globale. L’unité et la solidarité des cheminots et des citoyens et des
organisations syndicales combatives sur toute la région Nouvelle-Aquitaine seront le rempart contre lequel se brisera la violence patronale.
Communiqué de presse SUD Rail
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