L’université d’Orléans applique les frais d’inscription « spécial étrangers »
Le 21 avril 2019, la réforme portée par la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal instaurait une hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers hors Union européenne. Avant la réforme, tous les étudiants étrangers payaient le même prix pour s’inscrire dans une université française, soit 170 euros pour une année de licence et 243 euros pour une année de master. Désormais, les étudiants hors UE devront s’acquitter de la somme de 2 770 euros en licence et de 3 770 euros en master. Cette rupture d’égalité entre étudiants européens et extra-européens a fait l’objet de nombreux recours juridiques et a engendré de forts mouvements de contestation au sein des universités françaises.
D’après La Nouvelle République, seules trois universités, dont celle d’Orléans, ont décidé d’appliquer cette politique discriminatoire. Orléans s’inscrit donc à contre-courant des autres universités françaises qui ont mis en place un système d’exemptions pour contrer cette mesure inégalitaire.
A Tours Les tarifs d’inscription pour les étudiants extra-communautaires (hors CE) resteront semblables à ceux des étudiants de la communauté européenne, à savoir 245 € et non les 2.800 € décrétés par le gouvernement. Philippe Vendrix a insisté sur ce point, répétant le mal qu’il pense de « cette mesure pénalisante pour les étudiants étrangers, imposée par l’État, qui serait très mauvaise pour nos relations internationales. » Mesure que trois universités seulement appliquent en France métropolitaine, dont celles de Rennes et d’Orléans. A Tours, cela concerne 816 étudiants sur les 3.000 étudiants étrangers accueillis à l’université, qui représentent 10 % des effectifs.
NPA Loiret 