Ce samedi 01 février au soir, alors qu’il devait passer ce matin au tribunal administratif, Junior est toujours en rétention. Il semble qu’il y ait eu un report d’audience ??
Dans l’attente, sa situation reste très dangereuse. Aussi, nous vous invitons à continuer à envoyer des mails aux deux préfets ; à recommencer quand vous l’avez déjà fait ! (pour votre inspiration, voir le texte ci-dessous et les deux premiers que nous vous avions envoyés, en PJ).
De plus nous préparons une pétition dont nous vous enverrons le lien dès que possible.
Merci à toutes et tous.
Pour RESF45 et le COJIE,
Ségolène
Orléans le 01 février 2020
Depuis le 23 janvier Junior Kobongo est enfermé dans un centre de rétention.
Le préfet de police de Paris, qui a pris l’arrêté portant obligation à quitter le territoire français (OQTF)
Le préfet du Loiret qui peut, s’il nous entend, régulariser Junior,
s’apprêtent à renvoyer en République Démocratique du Congo, un pays dangereux où il n’a aucune famille et aucun ami, un jeune homme qui vit depuis près de 8 ans en France, le seul pays de sa connaissance où il est en sécurité.
Ne laissons pas faire ! Continuez à envoyer des mails aux deux préfets.
Histoire de Junior : En 2012, après l’assassinat de ses parents, enfant unique et encore mineur il a fui son pays pour arriver en France. Sa demande d’asile a été rejetée, sa demande de titre de séjour aussi. Depuis la fin de sa scolarité en 2017, il a enchaîné petits boulots et bénévolat : il n’avait pas d’autre possibilité. Il est hébergé par des amis, car des amis, à Orléans, il en a plein !
Ce vendredi 31 janvier 2020, à l’occasion de notre rassemblement devant la préfecture du Loiret pour demander la régularisation de Junior, nous avons été reçus par le directeur de cabinet du préfet.
Il s’est contenté de faire valoir « la loi », en nous assénant la formule convenue «Junior Kobongo n’a pas vocation à rester sur le territoire ».
Nous, nous avons argumenté sur les possibilités de sa régularisation, par une appréciation positive de cette même loi et par le respect des droits humains.
Nos propos doivent être transmis au préfet qui prendra sa décision. Nous avons demandé à être informés de cette décision et avons rappelé l’urgence liée à la rétention.
En attendant, Junior reste en danger ! Continuez, SVP, à envoyer des mails aux deux préfets :
pp-dpg-sdae-secretariat@interieur.gouv.fr
– Préfet :
– Directeur de Cabinet :
– Bureau du Cabinet : pref-cabinet@loiret.gouv.fr Tel. : 02 38 81 40 15 / Fax : 02 38 81 40 19
– Secrétaire Général :
– Directrice des Migrations et de l’Intégration :
Mme Isabelle LANDRIEVE : isabelle.landrieve@loiret.gouv.fr
– Direction des sécurités :
Mme Sylvie GONZALEZ : sylvie.gonzalez@loiret.gouv.fr