Jean-Pierre Mercier dénonce « un acte irresponsable », « au mépris de la santé des travailleurs et du combat collectif contre l’épidémie », « piétinant les efforts réalisés depuis des semaines par des millions de personnes dans le pays ».
Sur le site du constructeur automobile PSA à Vesoul (Haute-Saône) se trouve un immense dépôt de pièces détachées où au moins 128 salariés sont suspectés d’avoir contracté le coronavirus. La direction du groupe oblige pourtant 1.200 salariés à continuer de venir y travailler tous les jours, s’insurge Jean-Pierre Mercier, délégué syndical CGT. Il dénonce « un véritable drame sanitaire ».
La direction de PSA s’apprêterait à réouvrir ses usines à partir du 14 avril, notamment celle de Sochaux où travaillent plus de 9.000 salariés. Avec des conséquences sur tous les sous-traitants. Ce sont au final 400.000 personnes qui pourraient de ce fait être obligées de sortir du confinement en dépit des consignes sanitaires. « Un acte criminel », selon le délégué syndical CGT.