Le collectif Colere (contre les expulsions et la rétention) est à l’initiative de la mobilisation organisée ce samedi 27 mars, à Orléans.
Entre 300 et 400 personnes ont participéEs à la mobilisation organisée, ce samedi 27 mars, par le collectif Colere (contre les expulsions et la rétention), dans les rues du centre-ville d’Orléans.
Participation du Collectif 28
Les partis institutionnels, de « goche », étaient transparents, surement pris par leurs prochaines échéances électorales et la peur de froisser leur électorat.
Présence d’Offensive Féministe
Les manifestantEs dénoncent la création d’un centre de rétention administrative à Olivet, qui doit ouvrir en 2023, et plus généralement le sort réservé aux demandeurs d’asile par les autorités françaises.
« Ni prison, ni expulsion », « Les frontières assassinent », peut on lire sur plusieurs pancartes dans le cortège où l’on réclame la régularisation de tous les sans-papiers.
Les manifestantEs, partis de la place de Loire à 14 heures, se sont dirigéEs vers le théâtre. Ils ont reçu le soutien des intermittents qui occupent actuellement les lieux.
Si la préfecture, sollicitée par le Collectif sur le sujet, garde le plus grand silence, c’est du conseil municipal d’Olivet que sont venues les dernières nouvelles, début mars.
« L’État a déposé, au mois de février, la demande de permis de construire du CRA (…) Ce dépôt constitue une simple information de la commune car ce permis sera instruit et délivré par les services de l’État eux-mêmes », a indiqué Matthieu Schlesinger, maire (DVD) d’Olivet, dans une réponse au conseiller d’opposition Dominique Ragon, qui, se faisant le relais du collectif Colère (Contre les expulsions et la rétention), demandait à ses collègues élus de prendre position contre le principe même de ce projet.
Présence de travailleurs sans-papiers
Le MAIRE d’OLIVET, de droite, est bien entendu favorable aux CRA….mais pas chez lui ! Hypocrite !
Car si la municipalité d’Olivet est bien opposée à cette installation, dont elle n’est que spectatrice, c’est aujourd’hui moins pour des questions de fond que de forme. « La commune n’a pas été associée à cette prise de décision. Comme vous, j’ai appris par voie de presse que le ministre de l’Intérieur avait retenu le site d’Olivet, rappelait ainsi Matthieu Schlesinger lors de ce conseil municipal du 8 mars. (…). Je ne suis pas opposé au principe de la construction d’un CRA dans notre région mais j’estime que cette implantation n’était pas adaptée. »
Le CRA un camp d’internement avant une reconduite à la frontière
Destiné à accueillir les étrangers en situation irrégulière de la région – ils sont aujourd’hui conduits en région parisienne ou à Rennes – en attente d’expulsion vers leur pays d’origine, le CRA d’Olivet comptera 90 places.
Il intégrera également 1.200 mètres carrés de bureaux pour la police de l’air et des frontières (PAF). C’est ce dernier bâtiment qui sera le plus visible depuis l’extérieur, comme le souhaitait la municipalité qui dénonce, en revanche, la création d’un parking extérieur sur une parcelle voisine qui sera donc elle aussi « bitumée ».
Des considérations paysagères bien petites bourgeoises très éloignées des préoccupations du collectif Colère et des sans-papiers actuels et futurs !
IL FAUDRA ENCORE NOUS MOBILISER POUR PROTÉGER LES IMMIGRE.E.S !
La jonction avec les intermittentEs occupant le théatre d’Orléans