Adam Smith (1723-1790), David Ricardo (1772-1823) et Karl Marx (1818-1883)
Contrairement aux physiocrates, aux mercantiles, à John Stuart Mill, à David Ricardo, à Léon Walras, à Wilfredo Pareto et à Jean-Baptiste Say, Adam Smith et Karl Marx étaient d’accord pour dire que la création de richesse est le temps incorporé au travail. Mais David Ricardo prétendait que les prolétaires, c’est-à-dire les salariés ne devaient recevoir que le minimum vital pour vivre.
Cependant, Adam Smith et David Ricardo étaient d’accord pour dire que non seulement l’État ne devait pas intervenir dans l’économie, mais en plus que la valeur ajoutée ne correspondait pas forcément à la rémunération à cause de la richesse présente dans l’entreprise (pensez à la classe productive des physiocrates et de Jean-Baptiste Say).
En plus de cela, David Ricardo pensait que la création de richesses ne pourrait jamais augmenter, puisqu’il a développé une théorie sur le salaire « naturel », c’est-à-dire le pouvoir d’achat minimum nécessaire pour faire vivre l’ouvrier et sa famille, malgré les nouvelles méthodes de travail créatrices de richesses découvertes jusqu’au XVIIIè siècle. « Les variations de la situation du marché du travail ne peuvent changer le salaire de subsistance : les salaires oscillent autour du prix naturel du travail. »
Selon David Ricardo, soit les investissements n’existent pas, soit s’ils existent, ils ne sont pas des coefficients multiplicateurs de richesses, ce qui est précisément le cas en comptabilité aussi bien nationale que publique et privée, malgré les découvertes keynésiennes. Donc David Ricardo introduisit une méthode consistant à ce que tout le monde vende au même prix, de façon à ce que les personnes dont le coût de production est inférieur réalisent une plus value sans pénaliser les autres.
La vente au même prix par tout les commerçants est officiellement de la concurrence pure et parfaite, comme si la concurrence ne consistait pas à prendre les parts de marché des autres personnes. J’en déduis, malgré la version de l’économiste Joseph Schumpeter selon laquelle David Ricardo était pessimiste, qu’il était raciste contre les salariés qu’il considéra comme des prolétaire de façon à mieux piller la population.
David Ricardo constate, qu’à cause de l’état stationnaire, la croissance est bornée. Mais, à la différence de Karl Marx, il n’y voit aucun problème.
Malgré, même au XVIIIè siècle, certains emplois plus précaires que d’autres, David Ricardo n’a pas hésité à concurrencer l’emploi au détriment de la classe productive, d’autant qu’il a introduit une fiscalité réduite pour les entrepreneurs.
Donc, d’un côté fiscalité réduite, de l’autre, rémunération au rabais….
Pourtant, Adam Smith croyait que selon les rémunérations, tout le monde serait impartial tout en s’enrichissant. Mais comme David Ricardo ne pensait qu’à une économie déflationniste, voire stagflationniste, Karl Marx a pensé à une contradiction entre négliger les salaires, à cause de l’intérêt personnel, la plus-value à laquelle Adam Smith n’a pas pensée, et augmenter les ventes. Ceci était pourtant demandé par Adam Smith pour que les entreprises puissent vendre davantage, alors que David Ricardo pensait que l’augmentation de richesses était impossible, ce qui justifie les exportations et les pouvoirs d’achat tirés vers le bas.
Selon Karl Marx, l’individu libre et indépendant que nous décrit Adam Smith n’est pas un individu à l’état de nature, car la conscience des hommes ne détermine pas leur existence, mais au contraire leur existence sociale détermine leur conscience. Ainsi, le mode de production capitaliste, dans lesquelles l’individu n’existe que dans le cadre d’une situation de dépendance personnelle, ne décrive pas la situation de l’individu présenté par Adam Smith. En d’autres termes, chaque système économique possède ses lois de fonctionnement spécifique dépendant des structures sociales, ce que ni les mercantiles, ni David Ricardo, ni Thomas Malthus, ni Adam Smith, ni John Stuart Mill, ni Jean-Baptiste Say ne peuvent admettre.
Selon Adam Smith, la concurrence des intérêts particuliers aboutit à l’intérêt de tous pour peu que les concurrents soient libres et guidés par leurs actions dans l’intérêt des autres individus, ce qui était à l’opposé de la concurrence de David Ricardo à cause de son « salaire naturel » consistant à ne fournir aux prolétaires que le minimum vital pour vivre
Adam Smith considère que le prix réel de toute production est l’équivalent de la peine nécessaire pour l’acquérir, c’est-à-dire qu’il est contre la réduction des coûts, puisqu’il considère que la valeur relative des différents éléments produits est déterminée par la quantité de travail nécessaire à leur production.
Néanmoins, le jeu de l’offre et de la demande, c’est-à-dire le taux naturel, moyen, ordinaire et constatable peut aboutir à un prix de marché différent du prix naturel. Adam Smith pense que la concurrence permet aux prix du marché, de ne pas s’écarter durablement du prix naturel et de toujours correspondre aux coûts de production, ce qui pourrait être vrai si certains économistes comme David Ricardo, n’avaient pas introduit le salaire minimum pour permettre à l’ouvrier et à sa famille de vivre.
Pour Adam Smith, « les salaires rémunèrent les ouvriers, les capitalistes et les propriétaires fonciers pour leurs services rendus », alors que selon David Ricardo, « les frais de production règlent en dernière analyse le prix des différents éléments, ce qui exclu la loi de l’offre et de la demande. »
Selon Adam Smith, « si le prix du marché est supérieur au prix « naturel », travailleurs, capitalistes et propriétaires fonciers voient leurs services producteurs (salariés) rémunérés au-dessus du taux naturel », alors que selon David Ricardo, « seuls, les propriétaires fonciers et les capitalistes en tirent profit. » Et selon Adam Smith, « si le prix du marché est inférieur au prix naturel, certains agents vont quitter le secteur pour aller vers le prix du marché égal au prix naturel, la réduction de l’offre rééquilibrant le marché naturel. »
Selon David Ricardo, « l’augmentation de la part des rentes et des salaires comprime les profits, d’où vient la croissance bornée dans l’état stationnaire ». Mais il considère que « l’état ne doit pas intervenir dans la régulation de l’économie, mais laisser entrer les pays à coûts de production les plus faibles », d’où vient la directive Bolkestein.
Selon David Ricardo, « chaque pays doit se spécialiser dans les productions où il est le mieux placé, car le protectionnisme est absurde. Le libre-échange et la protection internationale sont profitables à tous, à condition que la fiscalité soit réduite. »
A partir de là, Karl Marx pensa que les rapports sociaux s’établissent entre les êtres humains pour la production des conditions matérielles de leur existence. En d’autres termes, contrairement aux libéraux, Karl Marx considère que la place occupée par chaque individu dans la production de richesse sociale dépend de sa relation avec les différents moyens de production matérielle, c’est-à-dire que les rapports de production recouvrent les rapports de propriété et la redistribution des revenus entre individus et groupes ou encore la place occupée dans le processus de production définie par la classe sociale. Il en déduisait que le mode de production dépend des forces productives combinées aux rapports sociaux de production. Il explique pourquoi, il pense que chaque système économique possède ses lois de fonctionnement spécifiques, selon la culture de la population et la situation sociologique.
Ainsi, selon Karl Marx, « dans un système capitaliste, les classes sociales sont en opposition les unes par rapport aux autres à cause de la prise de conscience de l’unité et du sentiment de séparation des autres classes sociales. »
A partir de là, la classe productive comprend le travail et l’outillage sans pour autant pouvoir en jouir. Donc la place occupée dans le processus de production définit la classe sociale sans que personne ne puisse en décider par soi même. En d’autres termes, les classes sociales comprennent la prise de conscience de l’unité et de sentiment de séparation des autres individus en opposition les uns par rapport aux autres. Ainsi, on ne peut pratiquer une économie en faisant abstraction des structures sociales.
Karl Marx et Joseph Schumpeter (économiste autrichien qui vécu de 1883 à 1950 et à qui on doit d’importantes contributions sur l’entrepreneur, l’innovation et la croissance) en déduisaient que la liberté d’entreprendre sans loi de régulation économique de la population permet aux bourgeois d’exploiter d’autres personnes, car les profits réalisés sur les exploitations les plus favorables nées de l’accroissement de la population entraîne, selon David Ricardo, un renchérissement des prix des substances, provoquant une augmentation des revenus des propriétaires fonciers au détriment du reste de la population, ce qui prépare les théories sur l’utilité développées par Jean-Baptiste Say, Léon Walras et Vilfredo Pareto.
Par conséquent, puisque la classe productive doit laisser la gestion aux détenteurs des moyens de production, l’exacerbation débouche sur l’effondrement des structures mises en place par l’employeur.
Selon Karl Marx, afin de fonder l’économie, les hommes établissent des rapports sociaux pour la production des conditions matérielles de leur existence.
Donc David Ricardo pense que le libre-échange permet aux pays de profiter des avantages d’une division internationale du travail, oubliant que la précarité des prolétaires empêche de vendre le maximum de sa production, d’où la «surproduction» actuelle.
Donc Karl Marx, Engels et Joseph Schumpeter analysent les crises comme l’expression des contradictions d’une part entre les rapports sociaux et les développements des forces productives, d’autre part entre l’accumulation du capital et l’absence de recherche de pouvoir d’achat pour la classe productive, puisque l’employeur exploite la force de travail par le capital. Mais selon Adam Smith, la monnaie n’avait aucune valeur, car c’était uniquement un moyen d’échange. Mais David Ricardo, à vouloir que les salariés ne reçoivent que le « salaire naturel », a appelé à renforcer la religion afin que les salariés se détournent de regarder la situation de la Bourgeoisie pour que les salariés puissent continuer à travailler sans se révolter afin d’accéder au paradis, ce qui a été dénoncé par Karl Marx.
Car, contrairement à l’Union soviétique, Karl Marx n’était pas contre la liberté de penser, il pensait que la religion non seulement enfermait des millions d’individus dans la misère face à une énorme Bourgeoisie sans chercher à se révolter afin d’accéder au paradis, mais en plus que celle-ci était un frein aux découvertes scientifiques (Regardez l’exemple de Galilée).
Beaucoup de monde pense que selon Karl Marx, « la religion est l’opium du peuple ». Mais en regardant ses analyses, je constate qu’il considère que les religions sont d’une part utilisées comme le détournement des objectifs religieux, d’autre part le sexisme et surtout les textes sacrés à l’encontre des découvertes lorsque celle-ci sont contraires au dogmes religieux. Par conséquent, il a constaté que si dans l’Histoire, toutes les religions ont été détournées au détriment du peuple, y compris si au départ, elles ont été créées pour être est au service du peuple. Car si une découverte scientifique est contraire à un texte sacré, elle peut être totalement niée.
Ou encore la religion peut abrutir certaines personnes afin de les rendre intégristes, c’est-à-dire criminelles en vers des personnes ayant des philosophies différentes afin que les « chefs » intégristes puissent s’enrichir d’une façon voisine de celle des physiocrates.Mais l’opium est à la fois une drogue et un médicament. Par conséquent, il a constaté que si dans l’Histoire, toutes les religions ont été détournées au détriment du peuple, y compris si au départ, elles ont été créées pour être au service du peuple.
Car si une découverte scientifique est contraire à un texte sacré, elle peut être totalement niée.
Ou encore la religion peut abrutir certaines personnes afin de les rendre intégristes, c’est-à-dire criminelles en vers des personnes ayant des philosophies différentes afin que les « chefs » intégristes puissent s’enrichir d’une façon voisine de celle des physiocrates.
Or, l’Union soviétique ne se servit pas du marxisme comme d’un système économique à adapter selon la situation du moment, mais comme d’une religion privant de liberté la population.
Donc Karl Marx est d’accord avec Adam Smith que l’individu est libre et se socialise par l’échange puisque la société capitaliste est une unité marchande qui, selon Karl Marx ne découle pas de la nature humaine. Il en déduit que cette forme d’organisation sociale peut devenir un obstacle.
Car selon lui, la classe porteuse des moyens de production, c’est-à-dire la Bourgeoisie avait intérêt à la disparition des ordres qui lui constituait une barrière à son enrichissement personnel, tandis que les prolétaires ont des objectifs à la disparition de la propriété privée.
Ainsi, actuellement, et peut-être dans la nature humaine, beaucoup d’individus ont envie d’être hégémoniques. Si des classes sociales sont situées à un rang inférieur à d’autres classes, celles-ci vont se sentir victimes, même si ce terme n’est pas employé. Car dans ces conditions là, tout le monde essaye de faire comprendre pourquoi toutes les associations utiles à la population ont besoin d’argent afin de pouvoir être utiles pour la santé et les rapports sociaux, alors que les entreprises à but lucratif essayent de faire croire à leurs utilité pour la santé et les rapports sociaux uniquement afin d’attirer la clientèle.
Vu qu’Adam Smith, Karl Marx et David Ricardo pensaient que les personnes devaient se spécialiser dans telle ou telle activité, ni Karl Marx, ni Engels, ni Joseph Schumpeter ne croyaient au système de création de richesses sans l’intervention de l’état, (les néoclassiques comme Smith, Ricardo, Say, Mill… étaient pour une « intervention déflationniste » de l’état) car on ne peut travailler seul en dépendant du service des autres. « Regardez l’exemple de Robinson Crusoé ! ».
Car pour l’échangiste, la marchandise n’a aucune valeur utile immédiate ; s’il en était autrement, il ne la mènerait pas sur le marché. La seule valeur utile qu’il lui trouve, c’est qu’elle est porte valeur, utile à d’autres, et par conséquent un instrument d’échange. Aucune marchandise n’a de valeur d’usage pour ceux qui les possèdent, et elles ont des valeurs d’usage pour ceux qui ne les possèdent pas.
Le caractère commun est que les deux marchandises ont une valeur, peut-être identique en utilité personnelle, mais sûrement pas en production ; ce qui permet d’échanger un bien contre un autre, c’est qu’ils sont dotés d’une valeur intrinsèque qu’on peut comparer pour en déduire le point commun montré dans la valeur d’échange ; or, celle-ci, pour permettre la comparaison des valeurs doit résulter du travail mesuré par sa durée, ce qui est en contradiction avec l’utilité.
Par conséquent, le produit du travail est métamorphosé à notre insu. Si nous faisons abstraction de sa valeur d’usage, tous les éléments matériels et formels qui lui donnaient cette valeur disparaissent à la fois. Le caractère utile des travaux et les formes concrètes diverses qui distinguent une forme de travail d’une autre disparaissent
Ces travaux sont donc ramenés à une seule et unique activité humaine, c’est-à-dire à une dépense de force de travail sans égard à la forme particulière sous laquelle cette force a été dépensée.
L’individu n’est plus qu’une fraction sociale, tel qu’il s’exprime dans la dépense totale en travail abstrait, mais pas en production et dépense.
Karl Marx en déduisit donc que la concurrence sur le marché du travail laisserait des milliers de personnes sans emploi, car comme aussi bien Adam Smith (pour qui, à condition d ne pas réduire les rémunération, le bon dieu rétablirait la situation) que David Ricardo étaient contre une intervention de l’état dans l’économie, cette absence serait cause de plus-value pour les employeurs et pour les employés de moins value transmise à l’ensemble des employeurs dans la période suivante.
Selon certains économistes (mais pas tous), la richesse est le capital et le travail. Mais en comptabilité, le capital est considéré comme une dette et le travail comme un coût, ce que les entreprises cherchent à réduire. D’où viennent les contradictions dénoncées par Karl Marx.
Car selon David Ricardo, l’employeur ne doit pas donner aux prolétaires la contrepartie du travail, mais seulement le minimum vital pour que le salarié puisse survivre, comme si les travailleurs n’étaient pas des consommateurs !
Selon Karl Marx, dans une économie de troc, on échange une marchandise contre une autre marchandise. Dans une économie monétaire, on achète une marchandise grâce à l’argent obtenu par la vente d’une autre marchandise.
Mais dans un système capitaliste, l’objectif n’est plus d’obtenir de la richesse par le travail et l’échange, c’est uniquement d’acheter une marchandise pour la revendre plus chère.
En fait, selon Karl Marx, dans un système capitaliste, la valeur du travail est identique à celle d’une marchandise, puisqu’elle est vendue. Donc l’employeur va essayer d’en réduire les coûts, ce qui sera lourd de conséquence en premier pour les salariés, mais à cause de la main invisible pour l’humanité entière, ce qu’Adam Smith a appelé à nier, puisqu’il pensait que la main de dieu régulerait l’économie !
En fait, les libéraux ne regardent pas les causes de la production de richesse, c’est-à-dire qu’ils réalisent des études de marché et produisent de richesse selon les résultats de leurs enquêtes, mais ils n’essaient absolument pas de comprendre comment ces résultats ont pu apparaître. Car Adam Smith a déclaré que si tout le monde s’attachait à son intérêt personnel, c’est-à-dire ne s’intéressait pas aux conséquences immédiates du pouvoir d’achat des individus, cela serait suffisant pour assurer l’harmonie ; mais, afin de promouvoir l’abondance pour tous afin de pouvoir vendre davantage, des études de marché macroéconomiques devraient être lancées afin de prévoir les rémunérations nécessaires afin de vendre davantage.
Or, j’estime qu’un tel type d’étude ne peut être effectué que par une personne morale de droit public. Mais, comme les libéraux comptabilisent les investissements comme des coûts inférieurs aux salaires, mais pas comme des coefficients multiplicateurs, en plus du fait que les études ne sont pas considérées comme des investissements, la doctrine libérale est contre toute intervention étatique dans la création de richesse.
Ainsi Karl Marx a appelé à la nationalisation des moyens de production afin d’augmenter l’économie individuelle en fonction d’étude sociologique afin qu’une personne morale de droit public travaillant à but lucratif puisse rémunérer son personnel de façon impartiale par la redistribution de la richesse tout en évitant d’utiliser la main invisible (concept proche de l’intérêt personnel) d’Adam Smith, alors que l’URSS n’a pas arrêté d’utiliser son interprétation ricardienne, y compris si elle a nationalisé cette main invisible que Karl Marx appela à combattre.
Donc les libéraux du XVIIIè siècle voulaient que l’état n’intervienne que pour la police, la justice et l’armée, pensant que le reste pouvait être régulé tout seul. A partir de ce moment là, aucun investissement de devrait être considéré comme coefficient multiplicateur de richesse. Ainsi, ni l’enseignement, ni les découvertes scientifiques ne sont comptabilisées de cette façon. Et même pire, ceux-là peuvent devenir des propriétés intellectuelles, ce qui étouffe l’investissement.
A partir de là, la prise de conscience de l’unité et du sentiment de séparation des autres classes sociales créées de la jalousie poussant tout le monde à vouloir toujours plus puisque les classes ne sont qu’en opposition les unes par rapport aux autres, c’est-à-dire la place occupée dans le processus de production.
Ainsi, selon Karl Marx, la lutte des classes marquée par la contradiction récurrente entre force productive et rapports de production doivent conduire à un changement de société pour qu’apparaisse une société sans classe pour aboutir à la fin de la préhistoire de l’humanité.
Car Karl Marx analyse les crises économiques comme une contradiction entre les rapports sociaux de production, le développement des forces productives et l’accumulation du capital. Mais Karl Marx cherche à comprendre la façon dont le capitalisme, en dépit de ses contradictions profondes, parvient à se reproduire.
Selon Karl Marx, l’exploitation de la force de travail permet la recherche du profit pour l’accumulation du capital.
Dans « Le Capital », Karl Marx explique pourquoi, selon lui, fabriquer de la plus-value est la loi absolue du mode de production capitaliste, c’est-à-dire qu’il explique comment les détenteurs de moyen de production réussissent à vendre plus cher que ce qu’ils ont produit, puisque d’une part, les salariés sont contraints de vendre leurs forces de travail à un prix imposé par l’employeur, mais aussi parce que comme la loi de l’offre et de la demande ne correspond pas à la valeur ajoutée, les commerçants en tirent une valeur maximale au détriment tant des clients que des salariés.
Un produit n’a de valeur marchande que lorsqu’il est le résultat du travail humain créé pour être vendu, car le travail est à l’origine de la valeur.
Mais la valeur du travail ne devrait apparaître qu’au travers de l’échange intrinsèque comme rapport d’équivalence, mais comme dans un système capitaliste, la loi de l’offre et de la demande ne correspond pas à la valeur ajoutée, le rapport d’équivalence n’existe pas. Car derrière les rapports sociaux de production, c’est-à-dire les ventes et les achats, ce que les personnes échangent, c’est du travail.
La contradiction est que la force de travail est soit une valeur marchande destinée à être vendue, soit l’ensemble des facultés physiques et intellectuelles d’un individu.
Pour Karl Marx, les individus indépendants décrits par Adam Smith ne sont que libres de vendre leurs forces de travail, ce qui est une liberté très limitée.
Ainsi, puisque la valeur de la force de travail déterminée par la quantité de travail nécessaire à la production permet aux individus d’assurer leurs subsistances et celles de leurs familles, les valeurs du travail sont déterminées par la valeur des objets de première nécessité. C’est précisément ce qu’avaient appelé à développer David Ricardo et John Stuart Mill, mais que Karl Marx appela la théorie de l’exploitation, parce que la force de travail créé plus de valeur que ce pour quoi elle est payée.
Donc, les capitalistes n’achètent les forces de travail qu’afin d’obtenir un maximum de plus-value, c’est-à-dire la différence entre la valeur créée par le salarié et la valeur travail.
Comme la force de travail créé la valeur, afin de calculer le taux de plus-value ou d’exploitation, Karl Marx introduisit les concepts de capital constant, c’est-à-dire tous les investissements considérés comme des coefficients multiplicateurs, les achats et capital variable, c’est-à-dire le travail vivant qui produit plus qu’il ne reçoit, donc est inférieur à 1.
« Le saut périlleux » n’existe que si la plus-value est réalisée en profit. Mais d’un coté, les commerçants désirent vendre davantage, de l’autre, ils réduisent les moyens d’acheter à leurs salariés.
L’accumulation du capital est la transformation de la plus-value en capital supplémentaire.
Mais, comme, en ce qui concerne le chômage, je ne suis d’accord ni avec le capitalisme, ni avec le marxisme, je donne ma version de ses causes. Je pense que le chômage n’est créé ni par les progrès techniques (version capitaliste), ni par le capital constant ou mort au détriment du capital variable ou vivant. Je pense, au contraire que le chômage est créé par le refus de se servir d’une planche à billet si d’un côté existent des besoins et de l’autre des travailleur pour créer, mais pas d’argent. Car j’estime que comme les salaires ne sont pas des coûts, mais uniquement des transferts d’argent, ils devraient augmenter en fonction des progrès techniques ; à partir de là, j’estime que les rémunérations ne devraient pas dépendre des négociations salariales, mais des richesses produites dans le pays, voire sur la planète.
Or, comment s’est déroulé le XIXè siècle ?
Sans intervention de l’état sur l’économie, principe introduit par les libéraux, en particulier par Adam Smith, David Ricardo, Jean-Baptiste Say, John Stuart Mill…, les détenteurs des moyens de production ont, afin d’augmenter leur pouvoir d’achat sur un court terme, contrairement à ce que pensait Adam Smith, tiré les pouvoirs d’achat de leurs personnels vers le bas.
Ainsi aujourd’hui, comment mesure-t-on la richesse ?
D’un côté, la valeur ajoutée est le chiffre d’affaire des entreprises moins les consommations intermédiaires, de l’autre, les néoclassiques pensent que la richesse est la rareté ou l’utilité. Ainsi, bien souvent, les prix de vente ne correspondent pas à la valeur ajoutée, puisque ni la rareté, ni l’utilité ne sont pas une unité de mesure. Ainsi, j’estime que vendre un produit à un prix supérieur à la valeur ajoutée est du racisme en vers la clientèle, (les clients ne sont que bons à payer) ce qui se traduit par du chômage.
Paradoxalement à cela, d’un côté, une grande partie de la population pense qu’il faut protéger la nature afin de préserver les ressources naturelles, surtout si on veut qu’elles restent inépuisables, de l’autre, Karl Marx pense que cela peut se transformer en prétexte pour payer encore moins les salariés, ce qui peut opposer société et nature, alors que pour Karl Marx, elles sont forcément liées, d’où les problèmes écologiques actuels.
Or, l’Union soviétique a commencé par nier, et l’économie individuelle, et la sociologie individuelle que Karl Marx avait pourtant appelée à développer de la même manière qu’Adam Smith. Ainsi l’Union soviétique a rejeté une partie de ce que Karl Marx a approuvé chez Adam Smith et approuvé une partir de ce que Karl Marx a rejeté chez Adam Smith.