Dans un texte consacré à l’économie, j’explique pourquoi je pense que certains handicaps, dans lesquels j’inclus des lésions cérébrales non reconnues, peuvent avoir des répercussions catastrophiques…
I Quelques idées à placer dans leurs contextes concernant l’empathie à propos des fascistes
Après avoir lu les livres d’Alice MILLER que je critique positivement et négativement, je pense que la psychanalyse est l’étude de toutes les conséquences de ce qu’a ressenti un individu, plus particulièrement de ce qui s’est passé dans la tête d’une personne selon les événements psychiques (positifs et négatifs) que l’individu a vus, ressentis et entendus. Or, comme pendant les trois premières années de sa vie, y compris dans le ventre de la mère, les souvenirs sont inconscients, ils appellent au refoulement.
Selon Alice MILLER, « contrairement aux dogmes sociologiques, religieux et culturels, tout le monde se rappelle inconsciemment des deux premières années de sa vie », sans penser que les ressentis avant la naissance aient des conséquences pour toute la vie « ceux qui forment le caractère et les sentiments, car ils ne sont pas hérités des parents, mais les enfants veulent imiter les personnes de référence. Ainsi les deux premières années sont chez tout le monde refoulées dans le reste de la vie ».
Ensuite « Comme les bébés découvrent tout, voulant imiter les personnes se trouvant autour d’eux, ce qu’ils ressentent est mille fois plus élevées que pour un adulte, que ce soit les sentiments, l’amour ou la douleur, à tel point qu’à la moindre douleur, les bébés et les petits enfants se sentent comme si un adulte était dans des camps de concentration. » Imaginez donc la contradiction entre le fait d’être obligé d’aimer une personne et de recevoir une claque, aussi petite soit-elle.
Enfin « Chaque enfant a des besoins inéluctables, entre autre de sécurité, d’affection, de protection, de contacts, de sincérité, de chaleur et de tendresse, surtout que l’abus involontaire subit par l’enfant, y compris si c’est parce que les parents veulent que leurs enfants réussissent mieux, a des conséquences pour toute la vie et que l’enfant, abandonné à sa solitude par la société, n’a pas d’autres solutions que de refouler le traumatisme tout en idéalisant ceux qui le lui ont infligé. Malheureusement, les besoins de l’enfant sont rarement satisfaits, mais exploités par l’adulte afin d’en parvenir aux besoins de l’enfant. »
Ainsi, Alice MILLER dénonce des contradictions car elle souligne que « lorsque nous allons chez le médecin pour un incident psychique ou pour des événements heureux ou malheureux dont les répercutions psychologiques sont à prendre au sérieux, au lieu de demander aux symptômes de s’exprimer, ils donnent des médicaments, d’une part par manque de temps, mais aussi parce qu’après avoir réalisé d’importantes découvertes sur la situation des enfants, Sigmund Freud est revenu en arrière, en se servant de dogmes sociologiques, religieux et culturels afin d’innocenter la société sur la situation réelle de l’enfant. Car le meurtre de l’âme de son propre enfant peut toujours être camouflé derrière les mots éducation ou apprentissage de la discipline. » Mais, lorsque les bébés ne savent pas parler, différencier un besoin et un caprice ne me semble pas toujours évident, et pourtant, les conséquences ont beaucoup plus d’effet que ceux ressentis par les personnes autour de l’enfant.
Le problème est que bien qu’Alice MILLER reconnaisse que si une personne qui souffre a, à ses côtés un individu pour lui faire reconnaître la différence entre le bien et le mal, cette personne peut ne pas refouler sa souffrance sur autrui, j’ai l’impression qu’elle refuse de reconnaître que des événements merveilleux ou graves survenus au-delà des deux premières années de la vie peuvent aussi modifier le comportement.
Ainsi, comme depuis tout le temps, beaucoup de monde vit dans la misère face à une énorme richesse de quelques personnes, le sentiment développé chez une grande partie de la population a été la haine, ce qui a déclenché les deux guerres mondiales.
Robert MERLE décrit pourquoi (la mort est mon métier) la vie de Rudolf HESS a été tracée par ses parents tout au long de son enfance, de même qu’Alice MILLER explique pourquoi (la souffrance muette de l’enfance) Pablo PICASSO était angoissé, mélancolique et heureux, malgré toutes ses formes de déviance, ses échecs scolaires et sa réussite professionnelle et pourquoi (c’est pour ton bien), à brutaliser son fils Adolf HITLER, ainsi qu’à rendre sa femme Klara Hitler et sa fille Paula Hitler incapables de le défendre, Aloïs Hitler a involontairement programmé l’abrutissement de toute sa famille.
Ainsi le mot « abruti » est souvent et à mon avis « à tord » considéré comme une insulte, car trop souvent, seul, le résultat est pris en compte, alors que je pense que l’abrutissement est, malgré un coefficient intellectuel intact, une situation catastrophique de victime jamais entièrement consciente de sa situation ; de même que j’ai du mal à comprendre pourquoi Alice MILLER s’arrête aux deux premières années de la vie, y compris si je reconnais qu’elles sont importantes.
Le problème est que même si Alice MILLER souhaite partager ses connaissances psychanalytiques avec le public, j’ai l’impression qu’elle rédige ses textes comme un collégien rédige une bonne rédaction, c’est-à-dire qu’elle part d’exemples réels dont elle tire des généralités, selon elle, vraies dans tous les cas.
Or, à l’exception de la biographie psychanalytique de Pablo Picasso, elle ne parle que de blessures inconscientes souvent non reconnues, mais elle ne parle jamais ni des réussites sans célébrité, ni des maladies, ni des affections longues durée, ni des accidents domestiques, ni des accidents vasculaires cérébraux reconnus comme tels, ni des handicaps reconnus officiellement, ni de la perte d’un être cher, ni des conséquences positives et négatives des interactions entre les personnes dès que le dialogue va au-delà de la relation parents enfants…Elle ne parle que de refoulements qu’elle considère comme des blessures non reconnues, y compris si elle pense que celles-ci peuvent aller jusqu’à des lésions cérébrales non reconnues par le monde médical, y compris si elle n’utilise pas d’expressions destinées aux lésions cérébrales.
Or, dans deux de ses livres (« La connaissance interdite » et « Abattre le mur du silence »), elle dénonce le fait que les informations qu’elle donne sont retransmises à contresens tout en essayant d’analyser pourquoi c’est ainsi. D’un côté, je lui donne raison lorsqu’elle parle d’handicaps non reconnus, c’est-à-dire ceux transmis uniquement par relation parents enfants, mais de l’autre, j’estime qu’à ne pas vouloir reconnaître que certaines pathologies peuvent être indépendantes des relations parents enfants, elle a totalement tord, puisqu’elle prétend parler de la vérité, alors qu’elle ne donne qu’un ensemble de vérités, à mon avis vraies pour tout le monde, mais, contrairement à ce qu’elle essaye de faire croire, à ne pas utiliser dans tous les cas.
D’ailleurs, je ne pense pas, contrairement à ce qu’elle essaye de faire croire que « les suicides sont forcément des refoulements ». Au contraire, je pense que les causes des suicides peuvent être provoqués par une trop grande pression au travail, par la perte d’une personne, par la conscience de toutes les incapacités…
Si j’ai parlé de psychanalyse dans un sujet consacré à l’économie, c’est pour expliquer pourquoi dans l’histoire, certaines personnes sont capables, à l’encontre de leur volonté, d’élire démocratiquement des dictateurs…
II La situation des handicapés sur le marché du travail et dans la vie quotidienne
Comme certaines entreprises se réfèrent à la philosophie de John Stuart Mill, celles-ci préfèrent payer une somme à des organismes chargés de l’insertion des personnes en situation de handicaps, plutôt que d’en embaucher, ce que la France autorise, puisque des sommes, ne dépendant pas des investissements de l’entreprise, mais uniquement de la masse salariale, sont versées à l’A.G.E.F.I.P.H. par les entreprises refusant d’embaucher des personnes en situation de handicap.
Mais comme Adam Smith pense que toutes les personnes peuvent vivre indépendamment les unes des autres, comme les personnes en situation de handicap ont moins de capacités, afin de leurs donner une chance, les contribuables payent des impôts destinés à compenser cette perte de capacité.
Mais dans ces conditions-là, j’en arrive à me demander si, sous prétexte de solidarité, que peu de monde remet en cause, l’état ne s’approprie pas une nouvelle part de marché, puisque, selon Adam Smith, offre de capitaux = demande de capitaux, offre de travail = demande de travail, et offre de biens et de services = demande de biens et de services, ce qui encore une fois signifie que les coefficients multiplicateurs sont niés, puisque si une personne a une situation précaire, c’est parce que son pouvoir d’achat est trop élevé.
En fait, selon la philosophie actuelle, comme le monde du travail doit s’adapter à l’entreprise, une personne handicapée doit non seulement montrer les mêmes compétences que les autres personnes, y compris si l’entreprise peut adapter le poste aux personnes dont certaines capacités sont réduites, mais en plus sous prétexte du respect des normes, le monde du travail ne s’intéresse pas aux capacités développées pour compenser le handicap !
Les E.S.A.T. ont comme mission de s’adapter à la personne, mais non seulement le nombre d’ E.S.A.T. est insuffisant, mais en plus les travailleurs de ces établissements, considérés comme des usagers à la place de salariés, reçoivent certes des fiche de paie proportionnés aux salaires mais inférieures au S.M.I.C. horaire, puisque ce ne sont pas des salaires. Et même si ces indemnités sont compensées par des allocations, cela est un prétexte parmi d’autres pour creuser les déficits de la sécurité sociale.
Je veux dire par-là que l’empathie ne peut que pousser soit à la sympathie, soit à l’antipathie à propos des patients dont les personnes s’occupent. Mais, sous prétexte que l’impartialité est nécessaire à propos du travail rendu, je sentais bien que jusqu’ici, les personnes chargées de me placer dans le monde professionnel se soient senties obligées de se comporter en vers moi de façon impartiale, ce qui, à mon avis, a poussé l’empathie vers l’antipathie.
Là encore revient le problème de la main invisible, car l’intérêt personnel financier de l’employeur consiste aussi à ne pas aller plus loin que le respect des lois dans lesquelles les différentes empathies des personnes en situation de handicap ne peuvent être prises en compte afin de se substituer aux pertes de compétences.
Et si nous regardons les personnes handicapées sous l’angle sociologique, ce dont je n’ai jamais entendu parler, certes, celles-ci ne peuvent pas s’adapter à toutes les normes, cependant, comme elles cherchent à s’en rapprocher le plus possible, ces personnes désirent, contrairement à ce que pensent les assurances qui cherchent à se débarrasser de leurs blessés en versant un capital, vivre des fruits de leur travail.
Or, les assurances prétendent que ces travailleurs à capacité réduite peuvent ne pas déclarer leur revenu afin de recevoir plus d’argent de la part de l’assurance alors qu’elles savent parfaitement que grâce au numéro d’immatriculation, elles peuvent vérifier le revenu du travail d’autant plus que comme les personnes handicapées peuvent demander de signer un contrat pour que le revenu du travail soit automatiquement informé à l’assurance, c’est un prétexte pour verser moins.
Mais une intelligence intacte n’est absolument pas suffisante pour exercer un métier où soit la rapidité, soit l’habileté… sont exigées
Les assurances prétendent que lorsque des personnes handicapées ont une certaine capacité de travail, elles ont forcément les moyens de trouver un métier, tout en sachant pertinemment que certaines entreprises utilisent le dogme de John Stuart Mill. Ainsi elles préfèrent verser un capital pour se débarrasser de ce qu’elles considèrent plus comme une charge que comme une personne, plutôt que d’argumenter pourquoi le monde du travail aurait intérêt à s’adapter aux capacités de chacun.
Donc, comme Adam Smith a prétendu que si tout le monde était égoïste, cela suffirait pour introduire la justice sociale, la main invisible consiste à nier ses responsabilités sur le monde extérieur, donc à limiter fortement la solidarité, car une personne non-handicapée n’a normalement pas de problèmes pour répondre aux normes. Mais, alors que les personnes à capacités réduites prouvent leurs difficultés à s’y adapter, au lieu de partir des possibilités propres de chaque personne handicapée, afin de trouver une situation, les professionnels de la santé leur demandent de se conformer aux normes, comme si la sociologie appelait à nier l’empathie.
A l’U.É.R.O.S., j’ai constaté que les ergothérapeutes, les orthophonistes, les psychologues et les autres personnes d’encadrement partent, sauf si la personne a déjà une formation professionnelle, de ce que le handicap empêche les personnes de pratiquer pour essayer de redonner la possibilité d’effectuer ces taches, comme s’ils pouvaient faire en sorte qu’un aveugle puisse regarder la télévision !
Ainsi, si certaines personnes ont une formation professionnelle qu’elles peuvent exercer à un certain rythme, elles sont placées à un endroit où elles sont dévalorisées sur leur formation. D’autres personnes sont placées par la M.D.P.H. à la suite des conclusions de l’U.É.R.O.S. dans des endroits où elles exercent un métier sans aucun rapport avec leurs formations, donc à cause du handicap, elles sont non seulement encore plus dévalorisées, mais en plus elles travaillent à un niveau très bas, y compris si elles ont la licence !
Mais il existe pire, car certains individus peuvent avoir certaines capacités de travail sans pour autant pouvoir répondre à ce qui est strictement demandé. Ainsi, comme cet organisme n’est pas parti des capacités propres des personnes lorsque les incapacités ne sont pas prévues par le monde du travail, il prétend que le marché du travail est fermé. Le monde du travail, voit-il une différence entre les handicaps mentaux, moteurs, physiques, sensoriels, cognitifs, psychiques, psychologiques ainsi que ceux causés par l’abrutissement ?
D’autre part, Sigmund Freud a découvert l’inconscient. Mais comme la religion a été fondée sans prendre en considération ses découvertes, sur le marché du travail, l’adaptation aux normes, y compris si une personne handicapée ne peut l’atteindre, est beaucoup plus forte que la psychologie, car afin d’essayer de trouver le genre d’emploi à occuper, la sociologie pousse les éducateurs à non seulement ne pas essayer de trouver pourquoi, malgré les symptômes, ces personnes ont pu aller aussi haut dans les études, mais en plus ces personnes sont poussée à s’adapter aux mêmes tâches d’exécution que les autres personnes, comme s’ils ne pouvaient avoir qu’une qualification de niveau 6, voire 5.
Donc le libéralisme a beau prétendre que pour créer le plus de richesses possibles, la population doit harmoniser la loi de l’offre et de la demande, dans le cas de certaines personnes dont les symptômes sont très variés, cette loi est violée, car à nier les capacités compensatrices, les symptômes et les atouts, sous prétexte de respecter les normes, la mondialisation nie la loi de l’offre et de la demande en ce qui concerne toutes les formes de pathologie, peut-être y compris celles situées au delà des handicaps. En clair, la concurrence va à l’encontre des personnes à capacité réduite.
Cela me fait penser aux deux différents systèmes utilisés par les enseignants pour noter les copies :
Donc, certaines personnes peuvent avoir certaines capacités de travail, mais être exclues du marché du travail, puisque les capacités développées afin de compenser les capacités perdues ne sont pas étudiées sous prétexte qu’elles sont hors normes. Or, ce que la mondialisation, dont l’un des objectif pousse à ne s’intéresser qu’au résultat, mais pas au processus de production, oublie, c’est que certaines personnes célèbres comme Pablo Picasso ont tout le temps été en échec scolaire.
Sachant que les personnes handicapées ont développé d’autres capacités pour compenser celles perdues, j’estime quand même comme une perte de richesses le fait que le monde du travail n’essaie pas de voir les potentiels originaux et personnels.
Ainsi, non seulement Thomas Malthus a appelé à développer les statistiques contre la sociologie, ce dont les populations des pays du tiers-monde sont les premières victimes, mais en plus, conformément aux thèses d’Adam Smith qui préconisait que si l’état n’intervenait pas sur la création de richesses, grâce au travail harmonisé par le bon dieu, tout le monde pourrait vivre heureux, ce qui est faux, en particulier dans le pays en voie de développement, la mondialisation utilise la sociologie à l’encontre de la psychanalyse et de l’empathie, puisqu’au lieu de partir des capacités propres aux personnes en situation de handicap, le monde du travail prétend que celles-ci doivent s’adapter à toutes les normes sans utiliser ses atouts personnels.
Donc, sous prétexte de solidarité, que peu de monde ne remet en cause, à l’exception des personnes morales qui préfèrent payer plutôt qu’embaucher des personnes handicapées, la loi de l’offre et de la demande considère les personnes victimes de pathologie comme une nouvelle part de marché.
Ainsi non seulement, proportionnellement, trois fois plus de personnes handicapées dans la vie active sont au chômage que dans le reste de la population active, mais en plus, sans le dire, la loi de l’offre et de la demande rend responsables de pillages involontaires, puisque conformément aux thèses des physiocrates, « la plus-value est la seule source de création de richesses », y compris si c’est sur le dos des travailleurs, et conformément à la main invisible, les assurances essayent le plus possible de nier la solidarité qu’elles ont engagée sur leurs clients.
La laïcité consiste à pouvoir ouvrir le plus grand nombre possible de débats. Mais comme la loi de l’offre et de la demande se réfère aux dogmes d’Adam Smith qui considère que tout le monde doit devenir travailleur indépendant, les gouvernements essayent de venir en faveur des handicapés sur le marché du travail, alors que conformément au système de salariés kleenex, leurs besoins sont plus regardés sous un aspect plus comptable qu’humain.
Ainsi les propositions faites à Paris du 31 octobre 2003 en matière d’intégration professionnelle des personnes handicapées programment un recul des droits des assurés sociaux victimes d’un accident du travail ou d’une maladie.
En effet, le conseil national consultatif des personnes handicapées (C.N.C.P.H.) a examiné, le 22 octobre 2003, la dernière proposition du gouvernement concernant la loi sur le handicap. La fédération des associations gestionnaires et des établissements de réadaptation pour handicapés (F.A.G.E.R.H.) a dénoncé le recul programmé des droits des assurés sociaux en contradiction sur les déclarations du Président de la République.
Alors que le 3 décembre 2002, Jacques Chirac avait annoncé lors du lancement de la réforme en concertation avec les associations, aucune des propositions formulées par la commission emploi formation professionnelle du C.N.C.P.H. n’a été retenue
En revanche, il a proposé de transférer la compétence de financement des centres de rééducation professionnelle aux régions alors qu’aucune concertation sur ce thème n’a eu lieu.
Cette imposition de transfère des compétences cache, sous prétexte de décentralisation, un recul des droits des assurés sociaux victimes d’accident ou de maladies. En effet, tout assuré social, victime d’un accident ou d’une maladie le rendant inapte à l’exercice de son travail a droit à une requalification professionnelle. Pendant cette formation, il bénéficie d’un accompagnement médico-social adapté à sa situation accompagné d’une rémunération basée sur son ancien salaire.
Cette prestation, financée par la sécurité sociale depuis 1945 grâce à sa vocation est de garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de nature susceptible de réduire leurs capacités de gains.
L’importance de cette prestation a été confirmée par la loi du 2 janvier 2002 par la rénovation de l’action médico-sociale, adoptée à l’unanimité par le Parlement.
Comme ce transfert de compétence ne répond en aucune façon aux enjeux d’accès à la qualification des personnes handicapées qui sont aujourd’hui de façon massive moins qualifiés que le reste de la population et plus longtemps au chômage, la F.A.G.E.R.H. s’oppose fermement au financement par les régions d’une prestation d’assurance maladie. Alors que le handicap a été annoncé comme un enjeu prioritaire du quinquennat, comment le gouvernement peut-il transférer aux régions sa responsabilité sur le handicap ?
Être antiraciste signifie être contre toutes discriminations contre les personnes différentes. Ne pas être raciste signifie ne pas passer à l’acte tout en comprenant pourquoi. Ainsi, puisque les divers gouvernements français acceptent les différences à condition que la laïcité soit maintenue, la France n’est pas un pays raciste.
Cependant, pour l’embauche, au lieu d’essayer de trouver une solution pour que tout le monde puisse gagner sa vie par le travail, les entreprises sélectionnent les meilleurs et éliminent les moins bons, ce qui signifie que dans le monde du travail, manifestement, à oublier qu’avant d’être bon, la population doit apprendre, la loi de l’offre et de la demande de travail se moque de connaître la situation psychologique des individus.
Car conformément au thèses de John Stuart Mill, de Jean-Baptiste Say, de Léon Walras et de David Ricardo basées contre le droit du travail, la mondialisation de plus en plus régalienne pousse au racisme interprofessionnel, c’est-à-dire à nier l’utilité sous l’angle macroéconomique, ce qui ampute la consommation des salariés, ce dont des personnes en situation de handicapes sont les premières victimes, du moins dans les pays riches.
Comme la main invisible consiste à ne regarder que ses intérêts personnels, c’est-à-dire à nier les responsabilités sur autrui, dans l’affaire du sang contaminé, du médiator, de la vache folle, les auteurs de cet empoisonnement, ayant préféré, conformément à l’intérêt personnel, nier leurs responsabilités, ont été condamnés sans que la mondialisation ne remette en cause la main invisible.
Donc à nier leurs responsabilités en versant un capital, certes, les assurances ne provoquent pas le décès de certaines personnes. Néanmoins, ne peut-on pas considérer que demander de se débrouiller dans un monde aussi dur que celui du travail ne revient pas à voler ces personnes, puisque, proportionnellement, trois fois plus de personnes handicapées sont au chômage que dans le reste de la population active ?
J’estime donc que les causes des incidents comme la vache folle, l’explosion de l’usine AZF, la pollution, l’empoisonnement par les laboratoires SERVIER etc.… viennent des mêmes causes, c’est-à-dire du pessimisme et surtout de l’irresponsabilité provoqués par la main invisible.
Mais après cela, si nous allons regarder l’ensemble des personnes en situation précaire dont la pauvreté me semble un handicap psychologique, au lieu d’essayer de trouver un emploi aux personnes au chômage, le M.E.D.E.F., la C.F.D.T., la C.G.C. et la C.F.T.C. ont signé un « accord » remettant en cause un autre contrat, c’est-à-dire le P.A.R.E., auquel ils ont ajouté l’A.N.I. afin de faciliter les licenciements, soit disant pour faciliter les embauches.
Vu l’attitude de certains ordonnateurs, en particulier les plus hauts placés, à non seulement violer les lois et les contrats qu’ils ont signés, mais en plus à transformer les chômeurs en S.D.F., la mondialisation utilise les thèses ricardiennes consistant à considérer les travailleurs comme des kleenex. Dans ces conditions là, j’estime que l’état, de plus en plus régalien, est parti pour commettre des homicides, car lorsqu’une personne se suicide, ce n’est pas à cause de motifs personnels, mais le plus souvent parce que le monde extérieur pousse un individu vers le pessimisme maximum…
X.L.