MANIFESTONS L E 2 5 N O V E M B R E
R É A P P R O P R I O N S – N O U S L ‘ E S P A C E P U B L I C N O C T U R N E !
R E N D E Z – V O U S À 1 8 H 3 0 P L A C E D E L A R É P U B L I Q U E À O R L É A N S .
P L U S I E U R S A N I M A T I O N S S O N T P R É V U E S A U L O N G D E L A D É A M B U L A T I O N Q U I S U I V R A J U S Q U ‘ À L A P L A C E D E L O I R E .
Comme chaque année, les femmes seront dans la rue car, malgré la visibilité gagnée grâce aux mobilisations internationales, les femmes continuent de subir au quotidien des violences physiques, psychologiques, sociales, économiques, symboliques. Ainsi, moins de 1% des viols ou tentatives de viols donnent lieu à une condamnation. Et en 2020, sur 102 femmes victimes des féminicides recensés par le ministère de l’Intérieur, 24 avaient signalé aux forces de police des violences antérieures… et seule une faisait l’objet d’une ordonnance de protection. Et quand les femmes se défendent, c’est à elles que la justice s’en prend : la cour d’appel a récemment confirmé la peine de 10 ans de prison infligée à Alexandra Richard, qui a tué son conjoint dont la violence avait pourtant été reconnue. De plus, les violences subies par les femmes et les personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes) sont aussi économiques et sociales : métiers dévalorisés, sous-payés, et subissent massivement le chômage, la précarité, les temps partiels imposés…
Le mouvement international de dénonciation #metoo et ses suites (collages, prises de parole de personnalités, dénonciation de l’inceste, des violences pédocriminelles dans l’église…) ont mis au grand jour ces violences et leur ampleur, réussissant à faire émerger la parole des victimes. Il faut maintenant que cette irruption donne lieu à des mobilisations et des modes d’organisations collectives pour que cela s’arrête.
L’enjeu est bien de construire un mouvement massif qui rende visible toutes les formes d’oppression et de domination, en unifiant les forces pour en finir avec les violences sexistes et patriarcales. Cela ne pourra se faire sans un mouvement social fort qui remette en cause les fondements de la société capitaliste. En solidarité avec toutes les oppriméEs, c’est aussi pour dire cela que le NPA sera dans la rue ce jeudi 25 Novembre.