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France : Hôtellerie-restauration : La CFDT va-t-elle signer l’accord sur la hausse des salaires proposée par le patronat contre l’intérêt des salariéEs ?

Encore une fois la CFDT au lieu de persister dans la défense des salariéEs, sur ses propres revendications et celles des autres organisations syndicales, cède aux exigences patronales et présente les miettes patronales comme un « bon à prendre » voire une « victoire » ! Elle remet à février et à plus tard, lors d’éventuelles négociations à froid, de nouvelles miettes ! L’augmentation moyenne de 16,3% est un piège à gogos sachant que les personnels les plus « gradéEs » auront des augmentations largement supérieures (Maîtres d’hôtel, Chefs de cuisine, Sommeliers, etc.) !  AU LIEU DE SE SERVIR DE LA PRESSION FAVORABLE EN CETTE PERIODE LES BUREAUCRATES SYNDICAUX CAPITULENT !

Les négociations dans le secteur de la restauration semblent sur le point d’aboutir. Minée par la crise économique due au Covid-19 et ayant perdu plus de 200.000 salariés, l’hôtellerie-restauration devait absolument sortir de l’impasse. La semaine dernière, lors de la deuxième séance de négociation salariale avec les syndicats, le patronat de l’hôtellerie-restauration a proposé une nouvelle grille des salaires assurant une rémunération minimum supérieure de 5 % au Smic et « une augmentation moyenne de 16,33 % » de l’ensemble de la grille actuelle des salaires.

La CFDT, deuxième syndicat de la branche hôtellerie-restauration, avec 30,94 % de représentativité, avait « proposé une augmentation des minima salariaux de 25 % » et souhaité une augmentation globale de la grille « plus conséquente », note-t-elle mardi dans un communiqué. Mais elle « mesure néanmoins l’effort du patronat qui a concédé une avancée inédite dans le secteur » et annonce vouloir signer l’accord. Ce qui pourrait ouvrir la voie à son entrée en vigueur, les accords de branche étant rendus valides par la signature d’organisations syndicales pesant au moins 30 % de représentativité. Mais à condition que des organisations rassemblant au moins 50 % ne s’y opposent pas.

FO et la CGT ne veulent pas signer mais ne s’opposeront pas !

Dans son communiqué ci-dessous, la CFDT « rappelle ses revendications pour l’amélioration des conditions de travail des salariés du secteur ». « Les organisations patronales ont fini par prendre l’engagement de déclencher des négociations sur [ce] sujet dès le 22 février », ajoute-t-elle. La CFDT réclame notamment la « fin du système dérogatoire des majorations des heures supplémentaires », la « majoration du travail de nuit, du week-end et des jours fériés » ou encore « l’encadrement et l’indemnisation des coupures ».

Côté patronat, le président du GNI (indépendants de l’hôtellerie-restauration), Didier Chenet, a indiqué qu’en dehors de la CFDT, « aucun autre syndicat » n’avait annoncé « pour l’heure » son intention de signer l’accord sur les salaires. Ils ont jusqu’au 17 janvier pour le faire. « Si d’autres syndicats ne s’y opposent pas, cela peut passer », a-t-il affirmé. « FO a dit qu’elle ne signerait pas, mais ne s’opposerait pas, et la CGT semble sur la même ligne », a-t-il précisé. Jeudi dernier, la CGT avait jugé la hausse « bien loin du compte », alors que « l’attractivité des métiers de ce secteur exige un investissement important ». Les jeux ne sont donc pas faits mais les carottes sont cuites !

HÔTELS, CAFÉS, RESTAURANTS : LA CFDT SIGNERA L’ACCORD SUR LES SALAIRES ET RAPPELLE SES REVENDICATIONS POUR L’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL DES SALARIÉS DU SECTEUR.

Après trois années de statu quo et une négociation tendue, les négociations entre les partenaires sociaux ont abouti à une grille de salaires qui prévoit une augmentation globale de 16,33% et une rémunération minimum supérieure de 5% au-dessus du Smic actuel.

La CFDT avait proposé une augmentation des minima salariaux de 25% et aurait souhaité une augmentation plus conséquente. La CFDT mesure néanmoins l’effort du patronat qui a concédé une avancée inédite dans le secteur.  

La CFDT a conditionné la signature de cet accord à des négociations sur les conditions de travail des salariés. Les organisations patronales ont fini par prendre l’engagement de déclencher des négociations sur le sujet dès le 22 février 2022.

La CFDT, deuxième organisation syndicale dans la branche (30,94%), a donc décidé de signer l’accord sur les salaires de la branche des hôtels, cafés, restaurants.

La CFDT rappelle ses revendications pour améliorer les conditions de travail et la qualité de vie des salariés :

  • La fin du système dérogatoire des majorations des heures supplémentaires,
  • L’encadrement et l’indemnisation des coupures,
  • La majoration du travail de nuit, du week-end et des jours fériés,
  • L’encadrement du travail du week-end et des jours fériés (garantir un week-end par mois de repos au minimum),
  • La mise en place d’un accord égalité professionnelle,
  • La mise en place d’un accord pour l’emploi des salariés en situation de handicap.

Plus d’un million de femmes et d’hommes évoluent dans ce secteur. 237 000 l’ont quitté, fatigués par le travail en coupure, de nuit, le week-end et en horaires décalés.

La négociation sur les salaires vient de démontrer qu’avec de la bonne volonté et un dialogue social de qualité des résultats positifs sont possibles.

Un premier pas est fait, nous devons continuer à avancer.

Faisons de 2022, l’année de la qualité de vie au travail dans les hôtels, cafés et restaurants.

La CFDT sera au rendez-vous pour faire des propositions constructives, au service de l’intérêt général.

Minima de l’accord mis à signature jusqu’au 17 janvier

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