DANGER : Un EPR à la centrale nucléaire de Dampierre ? Des élus du Giennois interpellent la ministre de la Transition énergétique
Préparer l’avenir… avec le nucléaire. Alors que cette méthode de production d’électricité n’était plus en odeur de sainteté il y a encore quelques années, le changement de direction d’Emmanuel Macron au cours de son mandat et la crise en Ukraine ont rebattu les cartes, au grand dam des anti-nucléaires.
Le président de la République a même annoncé, en février, la construction de six à quatorze réacteurs EPR 2 d’ici 2050 (European Pressurized Reactor ou réacteur à eau pressurisée). Dans ce contexte, les élus proches de la centrale de Dampierre-en-Burly se positionnent sur cet enjeu « vital », celle-ci étant « de très loin le premier employeur du territoire », ainsi que « le principal acteur et contributeur à la vie économique ».
Les trois présidents des communautés de communes du Val de Sully, giennoises et Berry Loire Puisaye ont adressé un courrier commun, jeudi dernier, à Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, et à Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF. Gérard Boudier, Francis Cammal et Emmanuel Rat se positionnent et appellent leurs interlocuteurs à considérer le site de Dampierre dans la perspective de l’implantation de futurs EPR.
« Tous les élus de nos territoires sont déterminés à apporter un soutien sans faille au maintien et au développement du site de Dampierre« , insistent-ils. « Ce n’est pas un bon de commande, pondère Gérard Boudier, mais on veut préserver l’avenir. L’intérêt d’un tel courrier, c’est de monter qu’on reste dans le jeu et qu’on préserve les décisions de nos successeurs. »
NPA Loiret 