Orléans, le cortège est parti peu avant 11 heures de la Place de Loire, point de départ traditionnel de ce rendez-vous, le 1er mai.
– À Orléans, 7.400 selon la police, 20.000 selon la CGT.
– À Montargis, 1.300 manifestants sont descendus dans les rues.
– À Gien, les manifestants étaient entre 600 selon les syndicats et 730 selon la gendarmerie.
– À Pithiviers, 250 personnes ont pris part à la manifestation selon la gendarmerie, et entre 350 et 400 selon les syndicats.
À Orléans, rue Royale. Photo Benjamin Bernard
Dans le cortège orléanais, une minute de silence a été demandée pour écouter « L’Hymne des femmes », chanson créée collectivement en 1971 par des militantes féministes, et devenue depuis un symbole des luttes féministes francophones.
Des lycéens participent à la manifestation, derrière la banderole de tête. Un lycéen en classe prépa au lycée Pothier à l’avant du cortège, explique : « C’est la première fois que je manifeste un 1er mai. La réforme des retraites joue beaucoup, même si je serais sans doute venu, de toute façon. »
Une guillotine créée par des lycéens de Pothier. Photo Blandine Lamorisse
La guillotine créée par des lycéens de Pothier est contrainte d’être portée sur les pavés. C’est physique ! Quel symbole représente-t-elle selon eux ? « Les travailleurs sont décapités par cette réforme ! »
Une guillotine créée par des lycéens de Pothier. Photo Benjamin Bernard
Adonis fait partie des étudiants qui poussent cette guillotine sur roulettes. « On vient de différents lycées, et on manifeste ensemble contre la réforme des retraites. On n’a pas participé à toutes les manifestations, mais presque. »*
Le NPA avait un trés bon cortège avec deux banderoles (une devant, une derrière).
Et entre les deux, il y avait autour de 300 personnes, et notamment le SNAM-CGT (syndicats des artistes musiciens) qui sont venus mettre l’ambiance. C’était un cortège très très dynamique, on a encore une fois marqué beaucoup de points.