La grève à Orléans a été bien suivie : exécution 82,5% de grévistes, maîtrises 72,2%, cadres 16,70% et 72,5% tous collèges confondus à 8h00.
Aucun départ de trains de la gare, le guichet de délivrance des billets était totalement fermé. Une cinquantaine des cheminots, dont une bonne proportion de cheminotes et de jeunes, ont tenu une assemblée générale dans la gare d’Orléans.
Les syndicats CGT et SUD d’Orléans sont intervenus pour dénoncer cette nouvelle politique de cadencement imposée par RFF, qui va dans le sens de la privatisation des réseaux nationaux, après le FRET et l’ouverture à la concurrence des services voyageurs en 2014. Cette « ouverture » vient d’être majoritairement votée par les groupes de Droite et Socialistes au Parlement Européen.
Force est de constater que la situation des chantiers Escale et Vente, déjà peu brillante auparavant, s’est considérablement détériorée. La direction a en effet profité du passage au nouveau service pour dégrader les conditions de travail et de vie des cheminots et pour faire des économies sur leur dos.
Il faut aussi dénoncer le manque de personnel qui touche tous les services ainsi que le manque de matériel en bon état (faute de personnel pour son entretien et ses réparations), ce qui ne permet plus aux agents de rendre un service convenable aux usagers.
Les retards à répétition et les suppressions de train se multiplient et sont sources de situations conflictuelles et de mal-être au travail pour ces agents travaillant au contact direct des usagers.