Le grand parti des ex-godillots laquais aux ordres de De Gaulle, habitué à avoir des Chefs à vénérer dans le but de tromper le peuple, s’est trouvé brusquement orphelin après la défaite de Sarkozy…
La guerre de succession est juteuse : avec un apport de la rente électorale de 2 millions d’euros par an sans compter les « dons » du patronat les dents se sont mises à pousser chez les chefaillons!
Ceux qui, toujours cravatés, s’emploient d’habitude à nous donner des leçons d’humilité et de morale s’envoient de multiples noms d’oiseaux sous les lustres, les ors et les parquets de la république pour savoir qui sera le « chef de l’opposition »…
Et ils n’ont pas honte. Pensez-vous! Ils restent « cordiaux » lors de leurs entrevues et « polis » parce qu’ils sont bien élevés ces gens là : ils ont fait les hautes écoles de l’Etat pour pouvoir extraire le bon jus du peuple ! Pour faire passer rigueur, taxes et licenciements pour « l’intérêt national » mais ne pas oublier de se voter une augmentation de 30% de leurs émoluments lors de la dernière mandature…
Ce sont eux qui viennent de voter contre le budget présenté par la bande à Hollande, pas parce que ce sera trop dur pour les travailleurs, les jeunes et les retraités sans parler des sans emplois, non, c’est parce que la rigueur n’était pas assez forte, parce que les patrons n’en ont pas encore assez en poche !
Bon, alors régalons nous de la décomposition de la démocratie bourgeoise au service des capitalistes ! Pourvu que le feuilleton continue encore longtemps et qu’ils s’étripent devant les caméras de toutes les télés de la Terre : ils donnent de leur France l’image qu’elle mérite! Pendant ce temps la population trinque et parmi nous, les plus pauvres, adeptes des « restos du cœur », regardent ébahis les nantis aller de repas en cocktails pour tenter vainement de se rabibocher…
Il faudra bien se débarrasser de cette valetaille bourgeoise aux ordres des capitalistes pour que le peuple puisse vraiment travailler démocratiquement à l’édition d’une société égalitaire et socialiste, débarrassée de l’exploitation capitaliste.
A. Rodriguez Orléans le 25 novembre 2012