Le NPA et l’ensemble des assuréEs sociaux de ce pays connaissent l’importance de la protection sociale: Salaire différé permettant, théoriquement, à toutes et tous de se soigner en particulier. Cette innovation sociale, issue des rapports de force de l’immédiat après guerre, est une part de la rémunération issue de la vente de leur travail par les salarièEs . Les patrons et les dirigeants politiques à leurs ordres ont toujours cherché à rogner cette part du salaire. La gestion de la Sécu issue des ordonnances de 1945, ministère d’Ambroise Croizat, PCF, est aux mains des partenaires sociaux, financement par des cotisations à la charge des employeurs et des salariés ainsi que la refonte du système des assurances sociales des années trente, reconnaissance du rôle complémentaire des mutuelles. Si l’ordonnance du 4 octobre crée un régime général ayant vocation à rassembler l’ensemble des actifs (salariés des secteurs privé et public, exploitants agricoles, travailleurs indépendants et secteurs spécifiques d’activité), elle reconnaît également la possibilité de maintien de certains régimes particuliers de sécurité sociale préexistants (régimes dits « spéciaux »). Principe de démocratie sociale : la gestion pour les intéressés eux-mêmes, c’est-à-dire la gestion paritaire des caisses par les partenaires sociaux au sein d’un conseil d’administration. Premières attaques avec les ordonnances prise par De Gaulle en 1967: la Sécu. est scindée en trois branches (Maladie, vieillesse et famille) et dépossession de la gestion au profit de l’État. Depuis ce jour les différents gouvernements ont joué l’air du « trou de la Sécu » « oubliant » de verser les différentes taxes prévues : Vignettes voitures pour les vieux, taxes sur les alcools et le tabac pour la Santé, etc. et réduisant les parts patronales.
Les futurs candidats, en 2017, des riches, de droite et de « goche », vont accélérer le mouvement et continuer cette casse ! IL FAUT LES STOPPER !
Bien que nous ayons connu de nombreuses promesses bafouées et que la lutte de toutes et tous permettra seule d’arrêter les casseurs et d’améliorer le système social actuel; nous vous demandons de prendre déjà parti pour le texte, ci dessous, limité en particulier dans son paragraphe « économie » qui ne parle pas, entre autre, de la casse du système hospitalier, de la baisse des effectifs et des moyens, de l’expansion des structures privées largement financées par les pouvoirs publics, de la main mise des banques par l’intermédiaire des mutuelles, ainsi que des dépassements d’honoraires des médecins !
LE TEXTE DE LA PÉTITION :
« Les soussignés tiennent à manifester leur attachement à la Sécurité sociale, moyen le plus juste et le plus efficient pour un système de santé solidaire, seul à même de garantir l’égalité de toutes et de tous face à la maladie.
Pour maintenir la solidarité entre les bien portants et les malades, entre les plus jeunes et les plus vieux, entre les personnes ayant des niveaux de revenus différents, la Sécurité sociale doit continuer à rembourser non seulement les affections graves et les maladies de longue durée mais aussi les soins courants, préventifs et curatifs , dès lors qu’ils sont justifiés et que les traitements prescrits ont une efficacité démontrée.
Les économies doivent être faites sur les traitements inefficaces, les prescriptions injustifiées et les hospitalisations évitables (soit plus de 20% des dépenses), sur le prix parfois exorbitant et non justifiable des médicaments et dispositifs médicaux nouveaux, sur le coût de la gestion du système de santé (les frais de gestion des mutuelles et compagnies d’assurances représentent 20% de leur chiffre d’affaires contre 6% pour la Sécurité sociale). La prévention doit être développée.
Nous demandons au futur président de la République de garantir pour le prochain quinquennat le niveau actuel de remboursement des soins par la Sécurité sociale »
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