A l’appel des syndicats CGT et Sud-Solidaires, ainsi que du Parti communiste, quelque 150 manifestants ont défilé dans les rues d’Orléans, ce mardi 21 mars au matin. Le mot d’ordre : » La reconquête de l’emploi ».
Syndicalistes, cheminots, enseignants, employés d’EDF-GRDF, salariés de l’industrie, agents territoriaux… En tout environ 150 personnes ont participé au mouvement de grève lancé par la CGT, Sud-Solidaires et le Parti communiste 45, ce mardi 21 mars.
Une fois le rassemblement effectué, un cortège s’est mis en branle depuis la place du Martroi. Direction la rue des Carmes, le boulevard Rocheplatte pour déposer une motion de censure au siège du Médef, et enfin retour au Martroi. Le tout au son des slogans. « Rien que dans le Loiret, on a recensé près de 8.000 emplois perdus dans l’industrie depuis 2014, dont 7.000 pour le bassin orléanais », note Aurélio Ramiro, secrétaire général CGT 45. Et Sébastien Nugou, de la CGT-Cheminots, d’ajouter : « Pour la SNCF en Centre-Val de Loire, ce sont des dizaines de postes qui disparaissent chaque année. Du coup, on a dû supprimer les contrôleurs dans les trains Orléans-Nevers ou Tours-Saumur, de même qu’il n’y a quasiment plus de guichets à la gare de St-Pierre-des-Corps ».
Le tram à Orléans a été quelque peu perturbé par le passage des manifestants, notamment place de Gaulle, lors du défilé. Pareil pour les trains des gares d’Orléans et des Aubrais, même s’ils ont dans l’ensemble été assez peu touchés. Des TER ou Intercités de la ligne Orléans-Paris ont été supprimés.