Diplôme National du Brevet : Enseignement moral et civique (EMC).
L’Education Nationale fait le salle boulot de l’armée: Elle veut conditionner les jeunes !
Le diplôme national du brevet évalue les connaissances et les compétences acquises à la fin du collège. Il fait une large part au contrôle continu et comporte une épreuve orale et deux épreuves écrites à la fin de la troisième.
L’obtention du diplôme national du brevet (DNB) repose sur le contrôle continu et trois épreuves obligatoires passées en fin du cycle 4 (classe de troisième) :
La réussite du collégien au DNB atteste de sa maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
Nous avons pris connaissance avec effarement de l’exercice d’enseignement moral et civique (EMC) du Diplôme National du brevet sur lequel ont dû composer les élèves de 3e de série générale en métropole et ne peut que s’en indigner, tant sur le fond que sur la forme.
L’exercice porte sur la partie du programme qui s’intéresse aux principes de la défense nationale, sujet qui, comme la laïcité, est devenu un incontournable de cette épreuve. Il s’agit de l’étude d’un texte tiré du site de l’IFRAP, un think tank d’inspiration libérale, dont la partialité est inconnue des élèves.
La dernière question de l’exercice, est le véritable coup de grâce : « Vous avez été choisi(e) pour représenter la France au prochain sommet de l’U.E. Vous êtes chargé(e) de réaliser une note pour présenter une mission des militaires français sur le territoire national ou à l’étranger. Montrez en quelques lignes que l’armée française est au service des valeurs de la République et de l’Union Européenne. »
Après avoir amené les candidat.e.s au DNB (Examen passé par les élèves en fin de 3éme) quelques années auparavant à vanter l’intervention française au Mali, il s’agit encore une fois de glorifier notre armée, sans demander aux élèves de faire preuve de recul ni du moindre esprit critique, contrairement aux objectifs affichés de l’EMC au cycle 4 et à ce que construisent les enseignants au cours de l’année.
Il s’agit bien de propagande, qui entretient la confusion entre l’UE et ses institutions, la République française et « ses valeurs » et qui oblige les candidat.e.s à défendre une opinion partisane. L’affirmation ne correspond à aucune référence constitutionnelle quant à la place et fonction de l’armée par rapport au pouvoir politique et à la nation.