Le principe d’accueil inconditionnel inscrit dans l’article L. 345 -2-2 du code de l’action sociale et des familles,qui dispose que « toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et socialea accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ».
Le logement devrait donc être un droit pour toutes et tous, personne ne devrait se retrouv er à la rue. Pourtant, la situation est catastrophique pour les classes populaires parce que le logement est soumis à la loi du marché,à la spéculation immobilière, ce qui amène de plus en plus de personnes à dormir à la rue.
C’est inacceptable, tout le monde en est d’ac cord et pourtant les autorités semblent incapables de prendre lesdécisions capables de remédier à ce scandale.
À Orléans, les loyers et les prix des logements ont sérieusement augmentés. Alors que pour la plupart d’entrenous, les salaires, les retraites, les minima sociaux n’ont quasiment pas augmenté.
À Orléans, il y a des centaines de personnes sur les listes de demande d’un logement social. Il faut créer massivementdes logements sociaux, pour accueillir prioritairement les personnes aux revenus les plus modestes, et cela dans tous les quartiers.
A Orléans, le préfet doit appliquer une nouvelle circulaire mettant fin à l’hébergement inconditionnel q ui permetthéoriquement à toute personne, y compris celles qui sont dépourvues d’autorisation de séjour, de ne pasdormir à la rue.
Autorise des « équipes mobiles » à entrer dans les centres d’hébergement d’urgence pour vérifier la situationadministrative des personnes. Il demande aux préfets de tenir à jour des fichiers.
A Orléans, il y a des centaines de sans domiciles et de familles qui vivent dans des taudis. Il y a pourtant de scentaines de logements vacants, que possèdent souvent des banques et des riches propriétaires, qui se livrent àla spéculation immobilière. Une loi de 1945 permet à l’Etat de les réquisitionner pour y loger les sans domicileet les mal-logés, et les transformer en logements sociaux.