« C’est un acte antisémite supplémentaire », dénonçait hier Philippe Benguigui, président de Zakhor pour la mémoire et délégué régional de l’association Les fils et filles de déportés juifs de France.
En fin de journée, il a découvert avec indignation les actes de vandalisme commis à l’espace mémoire du camp de Rivesaltes, situé route d’Opoul. Des individus ont en effet descellé des pots de fleurs en granit pour les jeter et les briser sur une des quatre stèles érigées à cet endroit, à savoir celle rendant hommage aux familles juives déportées et internées dans les P.-O.
La plaque commémorative qui avait déjà subi des dégradations voilà quelques années, avait alors été réparée et renforcée.
Les deux associations, qui sont à l’initiative du monument du souvenir, ont déposé plainte auprès des services de gendarmerie qui se sont rendus aussitôt sur les lieux pour procéder aux constatations. Une enquête est en cours. « Avec ce que l’on voit en France ou à l’international avec la montée des extrémismes, ça fait peur, ajoutait Philippe Benguigui. C’est très dommageable. Ils s’en prennent ainsi à la mémoire de ceux qui ont souffert ».
05-11-2018