Au cœur des projets et des débats du conseil métropolitain, jeudi soir, à Orléans : l’enseignement supérieur, la gestion des transports en commun et l’accompagnement des équipes professionnelles.
Les temps forts à retenir du conseil de Métropole, hier soir, axé sur le débat d’orientations budgétaires et la validation du contrat avec Keolis pour la gestion des transports en commun.
Les équipements sportifs et culturels
Changement de cap au 1er janvier 2019. Le Muséum d’Orléans pour la biodiversité et l’environnement, le musée des Beaux-Arts et l’Hôtel Cabu intégreront le giron de la Métropole. Destin identique pour le Zénith, le complexe du Baron et la base nautique de l’île Charlemagne. « Le passage à la Métropole ne concerne pas les piscines, ni les salles de spectacles dans les différentes communes », précise le président, Olivier Carré.
Autre évolution : les destins des quatre clubs sportifs professionnels – l’US Orléans football, Orléans Loiret basket, Fleury-Loiret handball et Saran Loiret handball – seront désormais liés à la Métropole. « Les subventions ne changeront pas, ils ne seront pas surdotés mais nous les aideront dans leur politique de formation », souligne Olivier Carré.
Ce transfert n’a pas convaincu Christian Fromentin, adjoint saranais. « Rien n’indique que la Métropole aidera davantage ces équipes. Le jeu n’en vaut la chandelle que si la manne financière est plus importante. Les présidents des clubs viennent donc de signer un chèque en blanc. »
L’enseignement supérieur
Dans le prochain exercice, l’enseignement supérieur occupera une place privilégiée. 18,6 millions d’euros seront consacrés à l’ancien site Anatole-Baillyrue Jeanne-d’Arc. L’acquisition s’élève à 4,4 millions d’euros, les travaux à 12,2 millions d’euros.
Les transports doux (sic !)
Keolis gérera, à partir du 1er janvier prochain, les transports en commun de la Métropole. Un contrat de 6 ans validé, mardi soir. Principale ligne directrice : 154 millions d’euros pour que seuls des bus électriques roulent sur le réseau d’ici à fin 2024. 160 bus achetés pour un parc actuel de 180 ! Une perspective qui n’a pas fait l’unanimité. Sauf sur le plan financier. « Nous avons réussi à faire des économies budgétaires, explique Michel Martin, vice-président aux finances. Si aujourd’hui, nous versons 47 millions à Keolis, ce ne sera plus que 41 millions à la fin de la délégation. »
Les autres investissements
« L’investissement est exceptionnellement élevé », résume Michel Martin. 112 millions d’euros seront dégagés. Principalement pour l’espace public et les voiries communales (34,2 millions), l’acquisition de réserves foncières pour d’éventuels projets économiques (5,9 millions), le nouvel Office de tourisme place du Martroi (3,2 millions).
Les taux d’imposition
Les taux d’imposition seront-ils revus ? Non. Les taxes d’habitation, sur le foncier bâti, le foncier non bâti, d’enlèvement des ordures ménagères n’évolueront pas en 2019.