NPA Loiret

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L’ACTUALITÉ INTERNATIONALE DU RAIL

Espagne. Les grands monopoles publics européens constituent la plus grande menace à laquelle fait face Renfe dans le processus de libéralisation du transport ferroviaire de passagers à partir de 2020. C’est ce que pense avec raison le ministre espagnol de l’Equipement José Luis Ábalos. « Ce qui m’inquiète c’est que des entreprises publiques

d’autres pays nous fassent concurrence », a déclaré le ministre, en référence à la rupture des monopoles ferroviaires d’ici deux ans. Le groupe espagnol a entrepris de gros efforts pour recomposer son compte de résultats, gagner des parts de marché sur l’avion et la route avec une politique commerciale agressive, et pour renforcer sa structure sociétaire. Une des voies choisies est la création d’une seconde marque « EVA » pour se présenter sur le marché low cost ferroviaire. Mais l’initiative rencontre beaucoup de résistances internes. Dans cet entredeux jusqu’ à la fin du monopole, des alliances pour devenir un compétiteur mondial ont été explorées. Sur le marché domestique, Renfe a tenu des discussions avec le groupe français SNCF, qui s’est intéressé au projet de train low cost EVA. Mais selon certaines sources, les deux entreprises sont parvenues à la conclusion qu’il s’ agit là d’une initiative sans avenir. « Les services juridiques des deux groupes sont parvenus la conclusion que, tant les

autorités de la concurrence en France qu’en Espagne (CNMC) feraient échouer un tel accord ». Forcément la « libre concurrence » serait faussée (sic) !

 

Allemagne. Depuis des années, Deutsche Bahn a réduit ses effectifs et il lui est reproché que cela ait été fait au détriment du service, rappelle Handelsblatt. Mais d’ici la fin de l’année, l’opérateur ferroviaire allemand annonce que 24 000 personnes auront rejoint l’entreprise, soit dix mille de plus que la moyenne des années précédentes.

Sous la direction de Richard Lutz, DB veut combler ses lacunes en matière de qualité dues, entre autres, à un entretien insuffisant des trains ou à l’absence de conducteurs, d’agents de train ou de personnel de service de conduite. Handelsblatt (15/11) La SNCF devrait rapidement s’y mettre et au statut les embauches !

Allemagne. L’une des principales raisons des problèmes de ponctualité de DB est la gestion des chantiers. Parce que c’est un immense puzzle, souligne Der Spiegel. Ronald Pofalla, directeur de l’infrastructure, des rails et des signaux, et Berthold Huber, responsable du transport de passagers et de l’entretien des ICE, se renvoient mutuellement

la responsabilité. Richard Lutz a adressé une lettre à ses hauts collaborateurs cet été. Aujourd’hui, le nombre de chantiers continue d’augmenter, mais les retards qui leur sont imputables ont diminué de 22%. Pareil pour la SNCF

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Cette entrée a été publiée le 28 novembre 2018 par dans anticapitalisme, RAIL, TEMPS DE TRAVAIL, transports, transports gratuits.
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