Edouard Philippe a fait un tabac en cette salle de 300 personnes où toute la Macronie régionale ou presque, était présente. Il était en terrain conquis lorsqu’il a dit qu’il prenait plaisir à venir à Orléans où il a enseigné à la fac de Droit dans le temps.
Les gardes mobiles avaient quadrillé l’espace Béraire où s’est tenu le meeting, où plusieurs dizaines de manifestantEs dont des gilets jaunes et des militantEs de Solidaire ont été contenus loin de l’entrée de la salle. Ils affichaient une banderole, “les gilets jaunes pour la défense des services publics”. Les “invités”, inscrits sur les réseaux sociaux, devaient montrer patte blanche pour passer les filtres de sécurité. Quant à ceux qui n’étaient pas inscrits, certains ont pu entrer, mais c’était un peu à la tête du client.
Ils étaient nombreux les anciens socialistes, en dehors des plus connus comme Michel Breffy, conseiller départemental de Fleury ou le maire de La Chapelle-Saint-Mesmin, Nicolas Bonneau qui justifiait calmement sa présence, d’une parte en raison du devoir “d’accueil républicain” d’un Premier ministre dans sa commune. Mais c’était pour ajouter aussitôt afin de prévoir au mieux son avenir, “il y a des MoDem dans ma majorité et je compte bien faire une liste très large l’an prochain”. Pas de problème ils sont déjà de droite de puis belle lurette ! Ce meeting fut celui de la macronie régionale. Outre les députés du Loiret, Stéphanie Rist, Caroline Janvier et Richard Ramos (MoDem), le maire de Tours, Christophe Bouchet, dans un position politique à peu près similaire à celle d’Olivier Carré, a fait une entrée remarquée, bras-dessus bras-dessous avec le maire d’Orléans.
NPA 24 mai 2019.