La mobilisation a été plutôt modeste surement l’énorme chaleur étouffante, pour cette première action réunissant plusieurs collectifs militants. Le défilé avait lieu ce samedi après-midi.
À l’initiative des Gilets jaunes 45, mais aussi d’ANV COP 21, d’Attac, de Solidaires Loiret ou encore du Collectif de soutien aux jeunes majeurs isolés (COJIE), quelque 100 personnes se sont rassemblées dans le centre-ville d’Orléans ce samedi pour une « Marche des colères ».
Cette manifestation, qui a débuté par un grand pique-nique place De-Gaulle à partir de 12h30, avant des prises de parole, agrège différentes revendications.
Parmi elles, pêle-mêle : le rétablissement de l’ISF, la défense des services publics, la régularisation des jeunes sans papiers, la dénonciation de la future réforme des retraites et des violences policières, l’augmentation de pouvoir d’achat et des retraites, l’arrêt de la repression policière, etc.
Dans le cortège, Jacqueline, retraitée de Saint-Pryvé, gilet jaune sur le dos, qui se définit comme adhérente de l’association Anticor :
« Si je suis là, c’est à cause de Macron. Encore aujourd’hui à Osaka, il a dit que la société néolibérale était ce qu’il y avait de mieux. Moi, je n’avais jamais vu autant de misère. Ce qu’on veut, c’est une société qui aime les gens et qui partage. » (La République du Centre)
Le défilé s’est élancé peu après 14h30, en direction de Place d’Arc, d’abord. Les manifestants ont été empêchés par la police d’accéder au tribunal où ils venaient dénoncer les inculpations de Gilets Jaunes locaux . Les fonctionnaires leur ont barré la rue . ce qui a permis de scander « Police partout justice nulle part ». Le cortège a pris fin sur la place de la République.