L’information a été annoncée, mardi 2 juillet, aux cinquante-cinq salariés de la société Caruelle Nicolas de Saint-Denis-de-l’Hôtel : le site de production de pulvérisateurs fermera d’ici fin 2020. Et la cinquantaine d’emplois seront supprimés.
L’entreprise avait déjà réduit ses effectifs depuis plusieurs années en raison de la baisse de la vente de ses équipements. Une crise due à l’évolution de la législation sur les pratiques agricoles, selon Cyril Ballu, directeur général du site de Saint-Denis de l’Hôtel. .
« Nous perdons de l’argent depuis quatre ans, le marché français a baissé de 50% », soulignait, ce mercredi, Cyril Ballu. Le groupe a prévu de concentrer son activité sur la viticulture et l’arboriculture.
Les discussions ont été engagées avec les partenaires sociaux sur la base d’un arrêt progressif de la production (les commandes seront honorées) et la suppression de 49 emplois.
Neuf postes de monteur seront créés à Épernay (Marne) et réservés en priorité aux salariés loirétains. « Mais c’est à trois heures et quart de route », reconnaît Cyril Ballu. Le directeur général souhaite un accompagnement des salariés de Saint-Denis-de-l’Hôtel à la hauteur de la « dignité » dont ils font preuve.
« Je veux les aider à valoriser leurs acquis. Ils se sous-estiment mais ils ont de l’or dans les mains. Les monteurs ont peu de diplômes mais sont polyvalents et ont un vrai savoir-faire en mécanique, hydraulique et plasturgie », insiste Cyril Ballu.
Il rappelle d’ailleurs que des solutions avaient été trouvées lors des réductions d’effectifs précédentes. Quant aux ingénieurs, « j’ai eu du mal à les recruter », se souvient-il. Sûr, donc, qu’ils ne peineront pas à trouver d’autres postes.
L’entreprise a déjà noué des contacts avec des cabinets spécialisés.