NPA Loiret

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L’usine Famar d’Orléans La Source en liquidation ?

Le laboratoire pharmaceutique Famar d’Orléans La Source va-t-il fermer ses portes ? Si oui, que vont devenir ses 598 salariés ? Une chose est sûre : le groupe pharmaceutique a bien l’intention de le vendre et des visites sont en cours par d’éventuels investisseurs. C’est le genre de situation qu’ont connu des dizaines d’entreprises ! Les patrons font lanterner les salariéEs avant de les licencier et le pouvoir, aux ordres des capitalistes, fait semblant de s’émouvoir !

 

C’est officiel, le sous-traitant pharmaceutique Famar, appartenant au fonds américain KKR, met en vente ses douze sites. Quatre sont basés en France : à Orléans La Source, donc, mais aussi à L’Aigle (61), Saint-Rémy-sur-Avre (28) et Saint-Genis-Laval (69).

Selon nos informations, Patrick Puy, président du groupe depuis le 1er mai 2019, a indiqué que « la situation de Famar ne lui permettait pas de maintenir l’activité des sites au-delà d’octobre 2019 et qu’une solution devait donc être trouvée d’ici cette date ».

Une vente site par site

Patrick Puy a confirmé la vente des usines, site par site. Selon son témoignage à nos confrères du Progrès, « on a des repreneurs sauf pour Saint-Genis-Laval » (69).

Mais la CFDT Centre-Val de Loire est moins catégorique. « Une conciliation est en cours avec le ministère de l’Économie et des Finances pour trouver des investisseurs français, autre que les banques grecques, déjà parties prenantes. Aujourd’hui, l’entreprise doit trouver 30 millions d’euros », assure Nathalie Dumais, secrétaire générale du syndicat chimie-énergie de la CFDT. Un procédé qui intervient généralement avant une liquidation judiciaire ou une fermeture d’entreprise.

Des visites du site pour quoi faire ?

Des visites sont en cours par de potentiels groupes intéressés par le rachat de l’usine d’Orléans. Parmi eux figurerait le laboratoire pharmaceutique suédois Récipharm mais « rien n’est officialisé ».

« Pour le moment, les emplois ne sont pas en danger, il n’y aurait pas de chômage technique ou partiel. Mais on ne connaît pas l’avenir. Je suis tout de même inquiète« , nuance la syndicaliste. Pour elle, le groupe qui rachètera Famar Orléans la Source a « tout intérêt à garder ses salariés et leurs savoir-faire ».

Il n’y aura pas de repreneur légalement connu avant l’issue de la conciliation avec Bercy, soit avant la fin du mois d’août.

[Mise à jour] Interpellé sur la question par le conseiller municipal d’opposition PCF Michel Ricoud, le maire d’Orléans Olivier Carré explique qu’il « suit cela depuis trois mois ». « Ce que je sais, c’est qu’un site lyonnais va vraiment fermer tandis que celui de La Source a reçu de la trésorerie… Ceci dit, on est bien dans une phase de découpage du groupe grec. » Le dossier sera abordé en conseil métropolitain le jeudi 11 juillet prochain……Et Macron reste optimiste !

 

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Cette entrée a été publiée le 8 juillet 2019 par dans anticapitalisme, EMPLOI, FRANCE, ORLEANS AGGLOMERATION.
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