La quasi-totalité des chantiers de BTP sont à l’arrêt, tous les masques et équipements de protection sanitaires étant réquisitionnés pour les personnels soignants.
Dès mardi 17 mars midi, la CAPEB, organisation professionnelle des artisans du bâtiment avait demandé à ses adhérents «de cesser toutes les activités sauf exception – dépannage d’urgence et interventions sur site pouvant mettre en danger la sécurité des personnes et des équipements».
Cette consigne claire et pleine de bon sens a « scandalisé » la ministre du travail Muriel Pénicaud :
«Quand un syndicat patronal dit aux entreprises
« Arrêtez d’aller bosser, arrêtez de faire vos chantiers »,
ça c’est du défaitisme.» (LCI, 19/03/2020).
Conséquences, si la consigne de la CAPEB est appliquée :
(1) -Des recettes fiscales en moins.
(2) -«Le chômage partiel va atteindre des sommes monstrueuses.» (Libération, 20/03/2020).
Le gouvernement en panique face à la crise sanitaire et économique qui empire d’heure en heure voit aussi se profiler la banqueroute financière. Et il compte bien nous la faire payer très cher. À nous, pas au patronat ! Et d’ores et déjà, il fait le choix d’env oyer des salarié-es risquer leur vie pour que l’activité économique ralentisse le moins possible (tout en prônant, à coup de répression et d’amendes, le confinement de la population !).
Le mépris … voilà bien le visage du capitalisme qui a fait son temps ! Mais, même en crise, le capitalisme ne s’écroulera pas tout seul. A nous toutes et tous, le moment venu, d’imposer nos solutions à la minorité qui conduit l’humanité à la catastrophe :
Gouverner nous-mêmes pour nous-mêmes,
en mettant en œuvre des mesures anticapitalistes.