Notre camarade Eric Bezou a reçu une lettre du ministère du travail pour signifier la volonté de ce dernier de revenir sur la décision de l’inspection du travail et d’autoriser le licenciement d’Eric. Ce n’est pas encore fait, mais on se prépare au pire scénario.
Les camarades qui sont sur St Lazare donneront très certainement plus d’éléments sur le plan de bataille qui a été discuté au sein du syndicat, et les prochains pas à suivre, mais j’envoie d’ores et déjà la pétition contre le licenciement d’Éric qui a été lancée par Sud Rail Saint Lazare. Il est TRES IMPORTANT que chaque camarade prenne le temps de la signer et la partager sur Facebook, twitter, WhatsApp, Instagram, etc.
Merci,
Laura (Cheminote IDF)
Après avoir été en première ligne pendant la pandémie, la crise sanitaire n’est même pas encore finie, que la direction de la SNCF et le ministère de Penicaud cherchent à licencier notre collègue !
Signez et partagez la pétition: https://www.change.org/p/jean-pierre-farandou-pdg-sncf-nous-ne-les-laisserons-pas-licencier-eric
Notre collègue Eric a reçu ce mardi 12 mai 2020 un mail l’avisant de la volonté du ministère du travail de passer outre la décision de l’inspection du travail de refuser son licenciement. Après 28 ans de carrière l’entreprise n’a donc pas cessé son acharnement à virer un militant, un collègue, un ami. Où en sont les procédures pour ceux qui nous envoyé au travail sans aucune protection pendant cette pandémie ? Où sont les procédures pour les hiérarchiques auteurs de fichiers illégaux, de harcèlement ? Pour ceux qui chaque jour mettent notre santé en danger en passant outre les restrictions médicales de certains d’entre nous ?
Alors que nous sommes encore en pleine crise sanitaire, le ministère du travail et l’entreprise n’ont visiblement pas mieux à faire que de s’en prendre aux travailleurs et à leurs représentants.
Quels que soient les motifs invoqués cette fois-ci, l’entreprise cherche à se débarrasser de ce militant actif et reconnu depuis longtemps, car à travers lui, c’est à nous tous qu’elle veut s’en prendre. Voilà qui ressemble à un message qu’ils nous envoient : on est toujours là pour sévir ! Gare à celles et ceux qui voudraient empêcher le retour au travail le plus rapide et tranquille possible, voulu par le gouvernement et le patronat, pour relancer la machine à profit, au mépris de la santé des cheminots. Car ce retour au travail s’accompagne d’une nuée d’attaques, entre jours de repos ou congés volés, augmentation des horaires de travail sans hausse de salaire et suppressions d’emplois. Et quoi encore !?
Pour mener ces attaques ils voudraient faire taire toute opposition !
Eric n’est pas le seul. A Paris Est, 5 militants sont menacés de sanction, voire de licenciement, pour faits de grève. La RATP relance les conseils de discipline… tout en interdisant les réunions syndicales !
La seule réponse à lui donner est de faire front avec lui.
A cette direction et ce gouvernement qui cherche à imposer leur politique du profit maximum à grands coups de répression : répondons que nous ne les laisserons pas licencier Eric !